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Critiques Séries : 19-2. Saison 1. Pilot (Canada).

Publié le 30 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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19-2 (CA) // Saison 1. Episode 1. Pilot.


19-2 est à la base une série de Radio Canada au Québec. Sauf que CBC, une chaine canadienne anglophone avait commandé un pilote de remake. 19-2 se retrouve donc lancée sur Bravo Canada et bien que je n’ai jamais vu la série originale, celle-ci n’a rien de honteux. Ce que l’on retrouve dans 19-2 c’est une série policière assez brute avec un arrière goût très canadien dans la manière de faire la chose. C’est à Bruce M. Smith (Les Prédateurs, Cracked) que l’on doit le remake de la série de Réal Bossé et Claude Legault. Je dois avouer que je ne savais pas vraiment quoi attendre de cette série, m’attendant au premier abord à voir une sorte de nouvelle version de Rookie Blue. Et puis pas du tout. En effet, 19-2 est beaucoup plus sombre mais pas dans une mauvaise sens. La série cherche à nous expliquer à quel point la vie des flics n’est pas facile tous les jours et cela donne du coup un truc brut mais touchant. Notamment quand dès le début de la série, on subit les conséquences de la difficulté de ce boulot.
19-2 nous plonge au cœur du quotidien de deux patrouilleurs du Service de la police métropolitaine. On y suit Ben Chartier et Nick Berrof, entourés d'une bande colorée de confrères qui comme eux, sont aux prises avec leurs propres démons.

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Nous plongeons donc dans les rues de Montréal que personnellement je ne connais pas du tout. Ce qui frappe dès les premières minutes c’est que 19-2 ne cherche pas à prendre son téléspectateur avec des pincettes. Cela donne donc pas mal de bonnes choses, notamment du point de vue du langage, de la réalisation ou bien de ce qui rythme la vie des personnages. On retrouve donc ici Adrian Holmes (Arrow, Continuum) et Jared Keeso (The Guard, qui avait fait ses débuts dans… Smallville). Deux acteurs plutôt convaincants dans leurs rôles respectifs. Ce qu’il y a de bien chez eux c’est le fait qu’ils ne cherchent pas à être des hommes exceptionnels mais simplement à faire leur boulot. Cela rend la série beaucoup plus réaliste et surtout efficace dans ce qu’elle tente de dépeindre. On peut donc s’attacher plus facilement à leur histoire et à ce qu’ils veulent bien nous raconter. C’est une série mélancolique, qui évolue de façon beaucoup plus douce que beaucoup de séries policières américaines où le modèle est plus ou moins de faire tout le plus vite possible dans un épisode de 45 minutes.
La vie de nos deux personnages est assez compliquée, notamment du point de vue de Nick qui est toujours retourné par rapport à la mort de son précédent partenaire dans une course poursuite qui a mal tournée. Sa vie est d’autant plus compliquée d’un point de vue amoureuse, avec son ex femme. De son côté Ben a du mal à s’adapter à son nouveau mode de travail, passant de Morin Heights à patrouiller dans les rues de Montréal. Mais 19-2 cherche aussi à nous montrer que les patrouilleurs sont tout aussi importants que les autres flics. C’est bien entendu quelque chose que j’apprécie car on nous montre un autre aspect de la vie des policières. Contrairement à Rookie Blue qui fait les choses d’un angle plus romanesque, on retrouve dans 19-2 des faux airs de SouthLAnd. Notamment car la série est ici assez sombre mais le ton est différent (notamment du point de vue mélodramatique). La vie des flics n’est pas facile tous les jours.
Note : 6.5/10. En bref, un premier épisode intéressant et efficace, qui au travers de son angle plus mélancolique nous offre une nouvelle manière de raconter des histoires de flics.


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