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LE QUOTIDIEN & VOUS > Gastronomie - 4ème édition des "Jeunes Talents" Restaurateurs de France

Publié le 31 janvier 2014 par Fab @fabrice_gil
Six candidats, sélectionnés à l’issue de phases qualificatives, se disputeront la finale nationale des "Jeunes Talents" Restaurateurs de France le 3 février prochain, devant les fourneaux de la prestigieuse école Ferrandi à Paris.

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Résultats de la 2ème phase qualificative du Concours "Jeunes Talents" Restaurateurs de France - 29/11/13

Étouffée dans le feu de l’histoire en marche, la France est devenu le pays tiède qui, en plus de pleurnicher la perte de son image gaullienne puissante, voit lui échapper l’une de ses plus grandes fiertés nationales : la cuisine. Ce vrai trésor patrimonial qui continue de faire vibrer la corde sensible de quelques gastronomes, semble mis en péril à travers les dérives d’un savoir-faire multiséculaire. Mais l’attrait naturel pour l’amour de la gastronomie et la qualité des bons/beaux produits -colonne vertébrale d'un bon plat- offre une perspective d’avenir sereine et apaisée... tant qu'il y aura des hommes.
Les grands Chefs, devenus de purs businessmen de la casserole, ambassadeurs d’une cause dérivée de pratiques culturelles vers la promotion d’une industrie du "luxe" hexagonal, désubstantialisent la cuisine française. N’est-elle pas devenue une simple vitrine chic et chère ? Toutefois, derrière l’écran (de fumée) des grandes stars des fourneaux, omniprésents dans les médias, y compris dans les émissions culinaires télévisées, l’honnête cuisine française subsiste, passionnée, fringante et enrichie. Les jeunes cuistots s’accrochent à l’idée de ce qui traduit leur grandeur. Ils inventent un bel "objet de mémoire" et luttent contre les évolutions des temps présents, combattants d’arrière-garde à résister aux dérives contemporaines de l’industrie agroalimentaire et de la "malbouffe" généralisée. Rien ne va plus dans nos assiettes françaises, la jeune génération emplie de sa noble vocation veille au grain.
Quentin GUILLERMIC, restaurants Flora Danica et Copenhague (Maison du Danemark) Paris 8ème, Fanny JEROME, restaurant La Palette Aux Saveurs du Marché à Wettolsheim (Haut-Rhin) et Emmanuel LALIA, restaurant L'Ecurie à Carcassonne (Aude) rejoindront Romain PAILLET, Auberge Pen-Ar-Vir à Loctudy (Finistère), Sébastien PIRES, restaurant Aux Saveurs du Marché Paris 17ème, et Jordan VIGNAL, restaurant Le Refuge des Gourmets à Machilly (Haute-Savoie) pour rivaliser d’ingéniosité. Le 3 février prochain, les jeunes prodiges devront concocter un plat et un dessert pour 4 pers. dans un délai imparti : "Agneau accompagné de ces 3 garnitures, dont un légume sec et une épice", suivi par quelques "Souvenirs d'enfance revisités" en dessert. À l'issu de cette finale sera élu le meilleur "Jeune Talent" Restaurateur de France, succédant ainsi à Alice MOUSSAN, lauréate de la précédente édition.
Avec plus de 15 années d'expertises gastronomiques au contact de grands chefs français tel Alain Ducasse, Thierry Marx, Yannick Alléno et bien d'autres, Sébastien Ripari, plus communément surnommé "l'ami des chefs", directeur du Bureau d'Etude Gastronomique (BEG), rendra son verdict parmi un jury composé de personnalités et critiques réputés. Mettant à profit sa connaissance et sa grande expérience de la cuisine, c’est sous le patronage de Fatéma Hal, chef reconnue et médaillée de la légion d’honneur, qu’il dévoilera ses impressions. L'homme met un point d'honneur à "remettre l’humain au premier plan, bien au-dessus des étoiles et des titres. Une chose simple … au delà de son métier qu’il est le seul à exercer … il aime les Chefs !" Food&Sens by les Frères Pourcel - 30/01/14
"Jeunes talents" Restaurateurs de France souligne une prise de conscience sur les enjeux d’une cuisine paumée dans les affres de la mondialisation. Les débats houleux qui opposaient à la fin des années 1990 les grands chefs sur la manière de s’inscrire dans la mondialisation et/ou de se maintenir à l’abri des évolutions planétaires au nom du respect de l’identité semblent désormais dépassés. Aujourd’hui, les frissons culinaires déjouent honorablement le péril qui plane par-dessus nos assiettes. Mythe écorné, la cuisine française n’est pas un mythe éteint, qu’on se le dise.FG

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