Critiques Séries : Chicago P.D. Saison 1. Episode 4. Now is Always Temporary.

Publié le 31 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago P.D. // Saison 1. Episode 4. Now Is Always Temporary.


Chicago P.D. utilise la même sauce que Chicago Fire et cela commence à devenir de plus en plus flagrant. La série utilise donc pas mal des bonnes intrigues de la série mère (notamment le conflit avec le père) pour tenter de développer des intrigues de son côté. Ce n’est pas une mauvaise idée, surtout qu’elles sont ici beaucoup plus réussies que dans la série mère (je pense notamment au père qui m’avait terriblement ennuyé dans Chicago Fire avec Treat Williams que je n’aime pas du tout). Par ailleurs, je pense sincèrement qu’il manque un petit quelque chose à Chicago P.D. et qu’il y a dans la série mère. Peut-être est-ce simplement parce que je ne suis pas encore suffisamment attaché aux personnages de la série ? Je ne sais pas vraiment mais en tout cas, il va falloir qu’ils nous offrent ce que je recherche le plus rapidement possible. Ce serait bête que je n’apprécie pas en plein ce spin off alors qu’il commence à me séduire plus que raison. Tous les choix que l’on peut faire dans la vie ont d’un côté des récompenses mais aussi de l’autre des risques. Et forcément, parfois tout peut changer en un rien de temps.
Le fils de Voight, Justin, a pas mal de problèmes. Il est toujours là pour demander à Voight de nettoyer sur son passage alors que bon, on ne peut pas dire que Voight soit blanc comme neige déjà par nature. Le pauvre, il doit faire tout un tas de choses plus ou moins contre son gré du coup. En tout cas, je me demande vraiment comment tout cela va évoluer, surtout que Chicago P.D. est une série avec énormément de potentiel à mon humble avis et ce serait bête qu’ils ne cherchent pas à refaire plus ou moins plonger Voight. Cela ne veut pas pour autant dire que la série nous donne de plus amples réponses sur ce qui a causé les problèmes de Justin. Du coup, il faut croiser les doigts que Chicago P.D. développera un peu plus l’histoire de Voight, de même que celle de Justin, et leur vie. J’ai eu beaucoup de mal avec la scène finale de l’épisode. Ce n’est pas dans le mauvais sens mais disons que j’avais de la peine pour Erin alors qu’elle pleurait toute seule dans sa voiture. Je pense que son boulot est beaucoup trop difficile et quand on ajoute Nadia, c’est la goûte d’eau qui fait déborder le vase.
C’est en tout cas comme ça que je le vois. De son côté, l’obsession de Jay avec la famille Rodiger permet encore une fois de creuser un peu plus le caractère des personnages et plus ou moins leur utilité. Au fond il y a pas mal de bonnes choses dans Chicago P.D. mais j’ai envie d’encore un peu plus et puis notamment d’un point de vue policier. Il faudrait donc que Chicago P.D. aille un peu plus loin et qu’elle ne s’arrête pas seulement à ce que la série mère peut déjà faire. Cela ne veut pas pour autant dire que Chicago P.D. est une répétition mais il y a quelques trucs qui sont un peu trop proches. Je comprends les scénaristes malgré tout, tentés de reproduire ce qui a fonctionné ailleurs dans le spin off mais bon, je ne suis pas sûr que Chicago P.D. ait réellement besoin de ça. Au contraire, elle a su déjà prouver en seulement quatre épisodes qu’elle avait l’étoffe de quelque chose de beaucoup plus singulier. Notamment dans la noirceur de ce qu’elle peut mettre en avant. Ce n’est pas la série policière la plus joyeuse qu’il soit donné de voir.
Note : 6/10. En bref, petit à petit Chicago P.D. fait son bout de chemin. Attention à ne pas trop reproduire la série mère.