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Passionnément The Walking Dead

Publié le 31 janvier 2014 par Poisseman @Poisseman
Passionnément The Walking Dead
Passionnément The Walking Dead
Ah, les zombies, qu'est-ce que je les aime ces êtres en décomposition aux déplacements lents ponctués de meulements. Pas les excités qui s'agitent en tous sens, hein, mais bien le vrai mort-vivant sortant de terre, restant immobile puis avançant en traînant les pieds les bras tendus vers l'avant. Bref, ce zombie gratifié par George Romero et qui avait disparu au début des années 2000 au profit de l'infecté/rageux sautant partout, revint en grâce avec l'excellente série The Walking Dead.
Je ne causerais pas ici de la série télévisée, aussi réussie soit-elle, dont je n'ai vu que les trois premiers épisodes (bon, ok, un petit trailer en-bas), mais bien de la bande dessinée originale parue en France en 2007 - 2003 aux States - de Robert Kirkman (scénariste), Tony Moore (dessinateur du Tome 1) et Charlie Adlard (dessinateur depuis le Tome 2). Un comic book en noir et blanc aux dessins soignés et à l'ambiance oppressante, totalement mature et supra addictif.
Passionnément The Walking Dead On y commence avec un personnage - Rick - se réveillant à l'hôpital après un coma de deux mois suite à une intervention qui tourna mal. Le monde a changé durant son "absence", les villes sont envahies par les zombies et les survivants ont fuit vers d'autres destinations. Rick, retrouvant sa famille, s'intègre au groupe et en prend le commandement (en tant qu'ancien flic), dans un monde où les hommes doivent désormais apprendre à se battre pour survivre; se battre contre les morts-vivants, mais aussi l'être humain et son esprit tortueux. Tout au long des albums - 19 à ce jour, dont j'ai lu les 16 premiers - le groupe de survivants ne cessera d'évoluer (certains meurent quand d'autres arrivent), de bouger (aucun endroit n'est sûr) et d'affronter des ennemis pires les uns des autres. Et alors que cela aurait pu rapidement paraître répétitif, il n'en est rien: la survie de la troupe titille toujours autant mon intérêt, les persos étant réellement attachants (et leurs morts tristes, après plusieurs albums passés ensemble). C'est d'ailleurs là un point intéressant à mes yeux: n'importe qui peut crever n'importe quand, personne n'est assuré de voir la fin du tome. Bref, pas de super-héros ici, et une réflexion sur la prise de décisions aux conséquences dramatiques. Humain, tout simplement.
Passionnément The Walking Dead
A côté de cette BD vraiment géniale, je possède aussi le jeu vidéo The Walking Dead Saison 1 de Telltale Games (2012), une vraie tuerie qui me scotcha devant mon écran. Pas une adaptation de l'histoire, mais une trame se déroulant en parallèle (avec un joli clin d'oeil dans son premier épisode) et non-portée sur l'action, mettant en scène un binôme - un prisonnier en cavale et une petite fille - auquel on se reconnaît forcément, grâce aux divers choix que l'on décidera durant cette aventure. La survie en point'n click, c'est également excellent!
Ces zombies là, y'a que ça de vrai.

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