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Critiques Séries : In America. Saison 1. BILAN (France).

Publié le 01 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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In America // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN


C’est ce 3 février que débarque une toute nouvelle production originale de OCS. In America est une série loufoque, pleine de bons ingrédients et de personnages singuliers. Créée par Vincent Primault, Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre et Alexis Charrier, la série nous plonge dès le début dans une succession de problèmes qui vont emmener David Cap et Michel Mousset, les deux héros de la série, à faire un road trip de New York à Las Vegas. Bien entendu, ils vont faire des rencontres, découvrir de nouvelles cultures et surtout se créer des problèmes. Durant près de dix épisodes, la série nous faire comprendre comment ils tentent de s’en sortir et surtout comment ils en sont arrivé là grâce à quelques flashbacks. L’humour de la série est intelligent, loufoque et jamais pompeux. La série aurait rapidement pu devenir énervante, notamment à cause de son histoire de repousse capillaire ou encore de danse sur canapé, mais il n’en est rien. Le ridicule ne tue jamais et les personnages vont ainsi devenir de vrais moteurs à humour. Car la série est sincère et David et Michel sont deux amis que l’on n’aurait peut être jamais penser voir ensemble.
David Cap, 45 ans, est le patron arrogant et sérieux d’une petite entreprise spécialiste du cheveu, qui subit la crise de plein fouet. Le seul espoir de sauver sa boîte de la faillite : le salon mondial du cheveu à Las Vegas, où il doit présenter son invention révolutionnaire, l’évolutif. Michel Mousset, 40 ans, vendeur chez Confo, s’apprête à vivre le rêve de sa vie : participer à la Sofa’s World Cup, un concours international de danse sur canapé.

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Cette aventure nous emmène dans tout un tas de lieux que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir. Cela pourrait presque ressembler à du Borat sans le côté graveleux. Ils vont tout de même passer de fugitifs à accompagnée d’une chasseuse de primes un peu cinglée sur les bords et enfin arriver à bon port. La série aborde son sujet de façon absurde, sans pour autant tomber dans les abus du genre. Il aurait été dommage que la série ne fasse trop. Je suis de plus en plus surpris par les productions de OCS qui, depuis Q.I., n’arrête pas de me surprendre. La dernière bonne surprise en date avant In America fût Lazy Company, une série également dans l’humour absurde mais qui fonctionnait terriblement bien. In America c’est la preuve que la France peut faire de très bonnes comédies sans besoin de moyens colossaux. On sent que cette comédie est artisanale, c’est même l’une des choses qui la rend attachante. La réalisation est ainsi soignée, la bande son efficace sans parler de ce générique que j’ai tout simplement beaucoup aimé. Comment ne pas tomber sous le charme de cette comédie ? Je me le demande. Surtout qu’elle parle au travers de son absurde de thèmes universels.
Il y a par exemple les relations de Michel de David avec leurs femmes. Si la relation de Michel avec sa femme reste assez complice (au fond elle est fière de lui mais ne veut pas le lui dire jusqu’à ce qu’elle soit déçue qu’il ne gagne pas et veuille faire le point de son côté), David va découvrir quand il est aux Etats-Unis que sa femme a changé d’avis. In America ne cherche jamais à trop en faire mais les situations sont rocambolesques. Et ce dès le premier épisode. New York est très bien utilisée. La ville offre une manière très intéressante de nous plonger dans la mécanique américaine. Le but n’est de ne pas trop nous dépayser car c’est par la suite que nous allons découvrir les Etats-Unis différemment. Notamment quand l’on va aller au Texas et qu’ils vont tomber sur des gens pas très joviaux ou encore leur chasseuse de primes québécoise. Cette dernière apporte même une fraicheur qui était nécessaire. Elle joue presque un rôle de médiatrice entre David et Michel. Ces deux là ne sont pas forcément facile à apprivoiser. Chacun pensant à son truc (l’un son appareil de repousse capillaire et l’autre son concours de danse sur canapé).
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Le producteur parlait du fait que le genre de la dramédie « permet de traiter d’enjeux légers et d’autres plus graves (…) permettant de sonder des personnages complexes et de dresser de véritables portraits générationnels ». Et justement, de ce point de vue là, on nous offre le point de vue de tout un tas de personnages et pas seulement de David et Michel. C’est aussi leurs familles respectives que l’on tente de comprendre. Finalement, si jamais vous ne faites rien lundi soir, je pense que vous devriez regarder.
Note : 8/10. En bref, c’est frais et léger comme tout. Une douceur amère réussie.
Chaque lundi à 22h30 sur OCS à partir du 3 février 2014


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