"Mohammad Asghar risque désormais la pendaison pour avoir simplement écrit quelques lettres. Il ne mérite pas d’être puni. Personne ne devrait être poursuivi pour ce type de comportement", a déclaré Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Les lois pakistanaises relatives au blasphème sont utilisées sans distinction contre musulmans et non musulmans, et portent atteinte aux droits fondamentaux à la liberté de religion et de conscience.
"La législation sur le blasphème affaiblit l’état de droit, et les personnes poursuivies risquent d’être maltraitées, voire tuées en détention. Le Pakistan doit immédiatement libérer Mohammed Ashgar et réviser les lois sur le blasphème afin de garantir que cela ne se reproduise plus", a déclaré Polly Truscott.
En novembre 2012, un autre ressortissant britannique, Masud Ahmad, qui appartient à la communauté ahmadiyya, a été placé en détention au Pakistan pour avoir récité un passage du Coran, ce qui est interdit aux ahmadis en vertu des lois relatives au blasphème.
Masud Ahmad s’est vu refuser la libération sous caution; sa santé se dégrade alors qu’il languit en prison en attendant qu’il soit statué sur le recours formé contre sa condamnation.
Le Pakistan doit libérer sans délai ni condition un homme ayant été condamné à la peine capital...

