Looking // Saison 1. Episode 3. Looking at your Browser History.
Ce troisième épisode est pour le moment le meilleur de toute la série. Ce n’est pas surprenant, surtout que finalement Looking sait très bien comment s’y prendre pour surprendre
son téléspectateur. Le but n’est pas de faire dans les clichés gays, bien au contraire, mais de nous surprendre par la manière dont les personnages et les intrigues évoluent sous nos yeux.
Notamment Patrick. Si dans l’épisode précédent on se concentrait sur sa vie sexuelle et ses rencontres, cette semaine on se concentre sur son boulot et la place que son boulot prend dans sa vie.
Surtout quand son patron commence à lui dire qu’il ne devrait pas consulter des sites comme Cupid.com au boulot. L’épisode s’amuse avec les personnages et c’est tout ce que l’on pouvait demander
de la part de Looking. Ecrit par Michael Lannan, cet épisode ne cherche pas pour autant à casser les codes de la série. En effet, on est ici dans la continuité.
Une continuité efficace malgré tout qui ne donne pas envie au téléspectateur de zapper. Plus le temps passe et plus j’ai envie de revenir. C’est fou car au début je ne m’attendais pas forcément à
trouver cette série aussi électrique.
Pour en revenir à Patrick, le personnage apporte pas mal de choses dans cette série et je pense que c’est la stabilité. C’est un homme qui a des problèmes pour rencontrer d’autres hommes à cause
de plusieurs problèmes et notamment celui de son boulot ou encore du fait qu’il ne sait pas s’y prendre (ce que l’on a pu voir dans les deux premiers épisodes). Looking s’amuse avec ce personnage
mais au fond c’est celui qui est le plus stable. Pendant ce temps, Agustin va devoir faire face au chômage. Je trouve cette idée intéressante, notamment car l’on tente de nous le raconter sous
angle gay. Il va passer son temps dans un café et puis rencontrer un gigolo payé 220 dollars de l’heure. Tout ça car il est « bear » et que cela plait ces derniers temps. De
plus, il sait coucher. Parfait. Il pourrait le faire Agustin vous ne pensez pas ? En tout cas, c’était intéressant aussi de voir que les artistes ne sont pas des gens avec des emplois stables. Il
y a une vraie réflexion sociétale derrière, et je trouve ça remarquable. En tout cas, rien à redire de ce point de vue là non plus.
Note : 7.5/10. En bref, la série réfléchie et donne de belles choses à voir grandir.