1. Migration vers les pays riches | 89-90
Depuis le néolithique, l’homme n’a cessé de se déplacer vers de nouveaux espaces. Au XIXème siècle, l’offre illimitée de terres et les activités qui leur étaient liées ont attiré de nombreux européens dans les Amériques. Les Etats ont donc apporté des restrictions à la libre circulation des personnes, et ce dès les années 1920-1930; en particulier les Etats-Unis, qui étaient (et sont encore) le principal pôle d’attraction.

Evolution de l’immigration aux Etats-Unis, de 1820 à 2010 © Susps.org
Aujourd’hui, les migrations se réalisent surtout d’Etats peu ou moins développés vers les Etats les plus riches, et non plus dans un objectif de mise en valeur de pays peu peuplés: Ainsi, on constate un flux permanent de clandestins, en provenance du tiers monde, traversant les frontières dans l’espoir de fuir les difficultés de leurs pays d’origine.
La mondialisation, qui suppose la libre circulation des marchandises et du capital, a entraîné en contrepartie une sélection très stricte des migrants, en fonction de leur qualification professionnelle et de leur origine. A titre d’exemple, en 2000, les Etats-Unis ont accordé exceptionnellement, environ 120’000 visas H1-B à des immigrés de haut vol: informaticiens, mathématiciens, programmeurs (…) pour occuper des fonctions au sein de la Silicon Valley.

Les migrations internationales à partir de 1500 © GlobalBashin
2. Le marché du travail, principal facteur de migration | 90-91
Dans les années 1950, l’expansion économique en Europe suscite des nouveaux besoins de main-d’oeuvre et les populations nationales actives sont insuffisantes; des conventions de main-d’oeuvre sont alors passées entre la plupart de pays européens et un grand nombre d’Etats méditerranéens. À cette époque, la France accueille plus de 100’000 travailleurs permanents par an. Puis, dans les années 1970, la crise économique, la reconversion industrielle et la délocalisation ralentissent l’immigration en Europe.
- Les Etats-Unis sont restés une terre d’immigration, favorisée par la croissance économique;
- Le Mexique est le pays qui recrute les plus d’immigrés latino-américains;
- En 1990, un quart des étrangers dans le monde viennent d’Asie.

Comparatif de l’évolution de l’immigration au Royaume-Uni, en France et aux USA, de 1997 à 2007 © Straight.com
3. Migrations: Chocs culturels | 92-93
D’importantes difficultés d’intégration et d’identité culturelle surgissent généralement à l’arrivée massive de communautés étrangères: Par exemple, en France, les problèmes des cités habitées pas des immigrés alimentent des réactions xénophobes; ou encore, l’accroissement de la population hispanique aux Etats-Unis semble menacer l’identité culturelle du pays, fondée sur l’anglais. Au fil des migrations, des diasporas, comme les diasporas juive, libanaise, chinoise ou indienne, se sont alors formées à travers des réseaux (familiaux, villageois, religieux), échappant ainsi aux rapports entretenus entre les Etats:

Carte mondiale des diasporas chinoise et indienne © Economist
Souvent exclus de toute activité économique, les réfugiés et les populations soumises à des déplacements forcés dus principalement à la multiplication des conflits, sont des communautés déracinées, ayant perdu la plupart de leurs repères et amenés à vivre dans des espaces de non-droit.

Carte mondiale des réfugiés de guerre: 15,2 millions de réfugiés en 2009: Deux tiers sont originaires de 6 pays © World Relief Minnesota
Au sujet de cet article
- Le sujet de cet article est divisé en plusieurs parties: partie I | partie II | partie III
- Cet article est également disponible en formats document et web et des flashcards lui sont associées.
- D’autres résumés et Flashcards de géographie (prépa DAEU) sont consultables sur cet article.
- Testez vos connaissance sur la classe virtuelle de géographie (prépa DAEU).
- Rejoignez la classe virtuelle prépa DAEU (toutes branches confondues) pour réviser et/ou partager vos connaissances.
- Consultez la rubrique Etudes pour des branches différentes.