« Ca y est, les députés ont voté le 23 janvier dernier, l’interdiction des pesticides dans les espaces verts publics et les jardins privés. Deux échéances ont été fixées : 2020 pour les espaces verts publics et 2022 pour les jardins particuliers, avec pour objectifs, la limitation de leur impact sur la santé des usagers tout en préservant la biodiversité de la faune et de la flore.
Les Experts Jardins, professionnels du paysage engagés dans la préservation de la biodiversité et l’utilisation de techniques alternatives, proposent en conséquence, des solutions d’entretien durables.
Pour faire un jardin « bio » avec zéro pesticide, il ne faut pas chercher la perfection au brin d’herbe près, mais lui préférer ce que les professionnels appellent, une gestion « différenciée ». Les conseils des Experts Jardins « Lors de la tonte de sa pelouse, il est préférable de laisser une partie du terrain en zone « prairie », propice à la biodiversité. De plus, on préférera une tonte haute et une aération du sol pour bien évacuer les eaux stagnantes. »" |
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- La nature elle-même s’avère une alliée de choc. Attirer certains prédateurs naturels des insectes « indésirables » peut même se révéler ludique : « Dans le cas où les chenilles deviennent trop nombreuses, je recommande l’installation de nichoirs à mésanges, afin d’offrir un habitat confortable à ces oiseaux. |
- Pour peu qu’on observe la faune de son jardin (même sur de petites surfaces), la nature elle-même s’avère une alliée de choc. Attirer certains prédateurs naturels, des insectes « indésirables » peut même se révéler ludique : « Dans le cas où les chenilles deviennent trop nombreuses, je recommande l’installation de nichoirs à mésanges, afin d’offrir un habitat confortable à ces oiseaux. On fait ainsi du « deux en un », une gestion naturelle du jardin et un renforcement de la biodiversité ! », complète l’Expert Jardins Rémi Empisse.
- Remettre les vieilles recettes au goût du jour
- Un entretien raisonné de son jardin se travaille dès la création de ce dernier. De nombreuses associations de plantes permettent une cohabitation profitable : « On peut citer la lavande, efficace contre les pucerons et que l’on placera à proximité des rosiers. Très appréciée des abeilles, la lavande permettra en outre de favoriser leur retour en ville ».
Selon, l’Expert Jardins Rémi Empisse, « D’autres techniques « bio » viennent elles aussi, au secours du jardinier du dimanche.
« Un exemple très simplement réalisable avec l’eau chaude, éventuellement vinaigrée est souveraine contre les mauvaises herbes.
Ainsi, la panoplie du jardinier moderne s’inspire des vieilles recettes de nos grands-mères qui sont pourtant tout aussi efficaces et bien moins polluantes ! »
• A propos de l’Unep- les Entreprises du Paysage
L’Unep est la seule organisation professionnelle représentative des 28 000 entreprises du paysage reconnue par les pouvoirs publics.
Ses missions consistent à défendre et promouvoir les intérêts de la profession, mais aussi à informer et aider ses adhérents (95% d’entre eux ont moins de 10 salariés) dans leur vie d’entrepreneur.
Son organisation en unions régionales lui permet d’entretenir des relations de proximité avec ses adhérents.
• Pour en savoir plus sur les Entreprises du Paysage, visitez leur site : www.entreprisesdupaysage.org
Françoise Attali – www.danslamaisondefrancoise.fr