33 ans, l’âge de la déraison

Dans la nuit de samedi à dimanche, à approximativement 00h02 (2 minutes après l’arrivée de mes 33 ans donc), juste après que les copains aient chanté un "Joyeux anniversaire" et que nous ayons levé nos verres. Un ami m’encourage à faire un mini discours.

Je ris nerveusement, fait mine de trouver ça "chiant" les discours. Mais la vérité, c’est que je ne sais pas trop quoi dire.

Je réfléchis un peu et dit :

"Ok, eh bien merci à tous. Je vous remercie d’être là. Pour cette année, je me souhaite…" là, j’ai quelque peu oublié mon auto-souhait (mon grand âge ou l’alcool ou les deux, je ne sais pas). Dans les grandes lignes, je crois avoir demandé du bonheur à venir pour ma pomme et je crois avoir souhaité rencontrer l’amour cette année (ouais c’est tellement gnangnan, mais bon, je pense que c’est sorti du cœur hein).

Je me suis pas trop étendue parce qu’il était temps de déguster THE fondant speculoos-chocolat blanc que j’avais fait pour MOI et mes potes et cela n’attendait pas (je vous donnerais la recette tout bientôt ;-)). Puis la soirée a suivi son cours entre conversations feutrées ou enjouées, bouteilles de vin terminées jusqu’à la dernière goutte, bouquet de fleurs égayant la pièce, jus de goyave bien entamé et petit pas de danse sur le parquet.

J’ai repensé quelques jours après à ce que je voulais pour mes 33 ans et si ça me faisait un truc, cette nouvelle année de prise.

J’arrive mieux à discerner cette angoisse dès que mon anniversaire arrive. Je suis quelqu’un de profondément nostalgique et ce temps qui passe me fait invariablement penser à des gens ou à des situations qui ne sont plus. Ça fait remonter des choses, pas encore réglées ou en phase de l’être et c’est toujours difficile pour moi d’affronter cela. J’ai du mal à lâcher prise.

Pour la partie souhait. Qu’est ce que je veux ? Eh bien je veux encore plus de moments pour me réjouir. Je veux passer plus de temps avec mes copains. Apprendre de moi, des autres, découvrir, me frotter à l’inconnu (oui, non, mais c’est pas ce que tu crois, espèce d’esprit mal placé !). Encore plus d’audace, de rires et de balades sur des chemins insoupçonnés.

Ah oui et il y a de la place pour un homme aussi

hein.

Rendez-vous ces prochains mois et l’année prochaine, voire ce que l’avenir me réserve :-).

*Oui cette petite fille à l’air mutin devant ce gros gâteau, c’est bien moi ah ah.