Le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a annoncé lundi 3 février qu’un nouveau dispositif de réponse à un risque d’accident nucléaire ou radiologique allait être mis en place en France.
Le dispositif actuel, en vigueur de plus de trente ans, sera renforcé en prenant en compte les enseignements de la catastrophe de Fukushima. Le nouveau plan, élaboré par l’ensemble des acteurs de la filière nucléaire, tient désormais compte de « l’hypothèse très improbable d’accidents d’ampleur exceptionnelle sur des installations nucléaires, avec des conséquences pouvant toucher les personnes au-delà du périmètre des PPI (périmètre de protection immédiate) ». Le nouveau plan fixe les conditions d’intervention des pouvoirs publics en dehors de ce périmètre.
Une autre nouveauté concerne la meilleure prise en compte de la sécurité de la population vis-à-vis d’un accident grave qui interviendrait hors des frontières françaises. La capacité de réponse en cas d’accident de transport de matières radioactives est également renforcée.
La SGDSN précise que ce dispositif qui repose sur huit situations types a été testé à l’occasion d’un « exercice de grande ampleur qui simulait un accident sur une centrale nucléaire ».
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