Nous le savions depuis longtemps, mais maintenant, grâce aux
travaux de la Chaire
de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de
Sherbrooke, nous connaissons l’ampleur du désastre. Les politiciens ne peuvent
plus prétendent qu’ils ne le savaient pas :
Dans l’état actuel des choses, la projection révèle que le gouvernement
du Québec n’est pas en mesure de garantir l’application de ce principe d’équité
entre les générations. En ce sens, des choix doivent être faits pour remédier à
la situation et le plus tôt possible sera le mieux. En l’absence de tels choix,
le Québec connaîtra un ralentissement économique prolongé et des difficultés budgétaires
persistantes.
Pour minimiser l’amertume du traitement prescrit, la
réduction des dépenses de l’État, il est primordial de stimuler le
développement économique. Les politiciens seront tentés d’intervenir sous
prétexte de corriger la situation, mais nous ne devons surtout pas augmenter
l’interventionnisme étatique, mais le réduire. Nous n’avons surtout pas besoin
de plus de fonctionnaires, plus de commissions, plus de conseils, plus de
structures, plus de subventions. Ce dont nous avons besoin c’est plus
d’entrepreneurs.
Il y en a des centaines qui tiennent l’économie québécoise à
bout de bras. Ils innovent, créent des emplois, investissent, exportent.
Certains deviennent riches, plusieurs tombent et recommencent. Il faut tout
mettre en œuvre pour les encourager, les soutenir et reconnaître leur immense
contribution à la société.
Les grands moyens, diffusée récemment à Télé-Québec, aborde
le rôle essentiel des entrepreneurs dans l’économie.
Chapeau à Télé-Québec et à Bernard Derome, il fallait un
certain courage pour donner la parole à de riches Québécois. Des entrepreneurs
qui modèlent notre société et qui devraient avoir droit à plus de
reconnaissance et d'encouragement. Voilà une belle façon de promouvoir
l’entrepreneuriat et de contribuer à modifier positivement l’attitude des
Québécois envers l’argent.
Les
grands moyens, argent-pouvoir-société, c’est l’argent vu par des
entrepreneurs qui ont réussi. Il faudrait peut-être les écouter. Certains
seront surpris de constater que leurs attitudes envers l’argent sont tout le
contraire de celles véhiculées par les interventionnistes qui ne jurent que par
l’État.