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Omega: deux éditions (ultra) limitées sinon rien

Publié le 09 février 2014 par Jsbg @JSBGblog

Omega: deux éditions (ultra) limitées sinon rien

Le groupe Swatch n’en finit pas d’impressionner par ses performances. Performances financières d’abord, avec une année 2013 record: bénéfice net en hausse de 20,2 % à 1,9 milliard pour chiffre d’affaires en hausse de 8,3 % à 8,8 milliards de francs suisses.

Performances techniques ensuite, grâce à un investissement colossal dans la recherche. Pour n’en citer qu’une, la Swatch System 51, dont je vous parlais ici: un mouvement automatique construit autour d’une seule vis et constitué de 51 pièces uniquement.

Au sein de ce géant de l’horlogerie, la marque Omega occupe une place à part: elle est la locomotive du groupe, avec un chiffre d’affaires avoisinant les 2,5 milliards de CHF. Forte de cette puissance  considérable, Omega s’apprête à lancer durant cette année olympique une myriade de nouveautés. Avant même le grand feu d’artifice attendu à la foire horlogère BaselWorld fin mars, voici deux nouveautés basées sur le modèle « Planet Ocean » (issu du partenariat de la marque avec le photographe français Yann Arthus-Bertrand, dont nous vous parlions ici): l’une comme l’autre présentent des innovations techniques exclusives et ne seront produites qu’en une édition limitée à 8 exemplaires de chaque. Les voici plus en détail.

Omega Seamaster Planet Ocean Orange Ceramic

 

Omega: deux éditions (ultra) limitées sinon rien

Céramique Orange? Et alors? L’annonce semble peu sensationnelle, tant on a désormais pris l’habitude d’entendre parler de ce matériau en horlogerie. Et pourtant. Noire, blanche ou même bleue sont des couleurs que l’industrie maîtrise désormais. Mais l’orange est une couleur qui aura donné bien du fil à retordre à mettre au point: avant d’y parvenir, les chercheurs auront passé plus de 3’500 heures à s’y casser la tête. Ce n’est qu’après avoir échoué plus de 100 fois qu’ils trouveront enfin le moyen de la stabiliser, en trouvant le bon oxyde issu de terres rares. Cette montre est donc la toute première à faire appel à cette céramique orange, l’anneau poli de sa lunette tournante en étant composé.

Pour mettre en valeur cette innovation, quoi de mieux que le platine? Boîtier, cadran, boucle déployante et même la surpiqûre du bracelet en sont fabriqués. Mieux: grâce à sa technologie Liquidmetal® permettant de faire fondre ce précieux métal à basse température, les lignes de l’échelle, le réhaut et le triangle sur la lunette en céramique sont également en platine.

Côté salle des machines, on retrouve au coeur du boîtier d’un diamètre de 43.5 mm le fameux calibre maison co-axial 8615 doté d’un spiral en silicium.

Derniers détails: l’objet est étanche à 600 mètres, bénéficie d’une garantie totale de 4 ans et est livré avec deux bracelets (cuir et caoutchouc oranges) dans un coffret spécial en bois. Chacune des 8 pièces sera évidemment numérotée et portera l’inscription « World Premiere ». Le prix de l’exclusivité: CHF 59’000.-.

Omega: deux éditions (ultra) limitées sinon rien

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Omega Seamaster Planet Ocean Platinum

Omega: deux éditions (ultra) limitées sinon rien

Deuxième exploit d’Omega: rendre possible le sertissage de la céramique et surtout du verre saphir. Oui, vous avez bien lu: il est désormais possible de sertir le verre lui-même. Pour cette grande première, le verre saphir permettant de voir le boîtier au dos de la montre est serti en son centre de 31 diamants formant le logo Omega. Un exploit si bluffant qu’il en est presque regrettable qu’Omega n’ait pas choisi de le rendre plus visible, en sertissant par exemple pour l’occasion les index de la glace sur le devant de cette Seamaster spéciale.

Côté céramique, la démonstration de cette nouvelle technique est à chercher du côté de la lunette. Sa céramique noire est rehaussée par douze diamants baguette sur l’échelle GMT et un diamant taille pleine à 24 heures.

Comment tout cela est-il possible? Le procédé consiste à graver le corps dur (saphir ou céramique) à l’aide d’un laser 5 axes. L’alliage maison de platine 850 Liquidmetal® vient ensuite combler en une fine couche les faces de ses cavités ainsi creusées, y rendant ainsi possible le sertissage de diamants, pour le coup de manière tout à fait conventionnelle.

Le boîtier de la montre est en platine et présente un diamètre de 43,5 mm. Tout comme l’Orange Ceramic, il abrite également le calibre maison co-axial 8615. Ses bords inclinés sont pavés de 69 diamants baguette; portant ainsi le compte côté « cailloux » à 113 diamants pour un poids total de 2,69 carats. Les huit exemplaires de cette Seamaster Planet Ocean Platinum sont proposés au prix de CHF 98’000.-.

- Jorge S. B. Guerreiro 

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