Helix // Saison 1. Episode 6. Aniqatiga.
Après m’avoir plus ou moins déçu avec certains épisodes précédents, la mécanique de Helix commence à se dégripper avec « Aniqatiga ». Ce n’est pas
forcément ce que la série a fait de mieux non plus mais l’ambiance et l’histoire que l’épisode raconte tente de connecter plus ou moins efficacement tout ce que l’on peut voir dans cette série.
Surtout que l’épisode était beaucoup plus efficace que les précédents. Ce n’est pas une série de SF aussi riche que Battlestar Galactica mais je commence à me résigner. Je pense
que la base mythologique de Helix a beau ne pas être grande, elle est intrigante. On a envie de savoir comment tout cela va évoluer et surtout de savoir qui va s’en sortir
vivant. De plus, l’épisode joue astucieusement avec les histoires pour que l’on n’ait pas l’impression que tout s’embrique au premier abord. Si Balleseros n’est pas mort, je pense que c’est
uniquement pour que Helix se donne un peu plus de temps pour lui donner de quoi nous faire tourner la tête. Et cela va plus ou moins bien fonctionner. Je pense qu’il est aussi
l’un des personnages les plus intéressants de cette série. En plus d’être suffisamment mystérieux, il apporte pas mal de fun.
Et c’est aussi ce dont Helix avait besoin pour respirer un peu. A force de nous priver d’air et de nouveautés, la série s’était engoncée dans un truc pas toujours très passionnant, passant le
plus clair de son temps à brasser de l’air. Certes quand Helix brasse de l’air elle le fait bien mais bon, ce n’est pas totalement réussi non plus. Anana est une officier de
police qui enquête sur des disparitions d’enfants étranges. Et l’un d’entre eux n’est autre que Daniel, l’homme qui a tenté de tuer Balleseros. Tout cela est assez tarabiscoté mais au moins la
série prouve qu’elle a d’autres choses à raconter au travers de ses mystères et je préfère ce Helix là au Helix que je regardait encore la semaine dernière. On sent ici un peu
plus la patte de Ron Moore, celui qui développe les personnages et fait de la SF un vrai soap. Alors certes, on est encore loin du soap-opera réussi dans Helix
mais je donne des bons points car la série se dirige dans une bonne direction. Ensuite il y a l’histoire de Julia. Ce personnage est devenu l’un des personnages les plus importants de la série
alors qu’au fond elle n’était pas forcément ce qu’il y a de plus réussi au premier abord.
Note : 6.5/10. En bref, Helix reprend du poil de la bête.