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Une princesse contre la fessée.

Publié le 11 février 2014 par Leshakerdecyril

[Emilie Daffis]

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Chère princesse, ce matin comme tous les matins ou presque je lis l’actualité et les divers écrits qu’il peut y avoir sur certains blogs.

Je suis tombée sur un article qui m’a mis littéralement énervée, parce que je suis intimement convaincue que les mots ont un impact, parce que je suis également convaincue que les interprétations sont personnelles et peuvent être par conséquent dangereuses.

Bref, un écrivain, philosophe, et prof émet l’idée que la fessée et donc la violence du geste que cela implique doit être rétablît au sein de la famille, comme éducation autoritarisme.

Non pas contre l’enfant (même si c’est lui qui va se prendre la baffe) mais pour la famille. Ce qui selon ce philosophe permettrait à chacun d’avoir une place dans cette composante familiale.

Il argue sur le fait que le laxisme et donc la non-violence n’engendrerait pas le bonheur.

Bon en soit, je comprends en lisant entre les lignes, qu’il considère qu’un cadre est nécessaire au bien-être d’un enfant, d’une famille et d’une société.

Ce qui est à mon sens vrai aussi. Et je suis d’accord sur le fait qu’un cadre est important.

Seulement, je suis une princesse contre la fessée, contre l’humiliation, contre la dévalorisation, et surtout contre la soumission.

Je suis une princesse qui estime qu’un enfant n’est pas un objet sans cervelle, et qu’il peut apprendre autrement que par la fessée et la peur que cela engendre.

Je suis une princesse qui croit que chaque personne peut respecter les règles de la société si l’on a donné la possibilité de le faire.

Je suis une princesse qui est convaincue qu’il y a une marge entre laxisme et autoritarisme.

Oui l’on peut dire non, oui l’on peut dire stop quand la limite a été dépassée, c’est normal.

Cela s’appelle du respect, respect des règles, respect de sa propre personne, et respect d’autrui.

Le non et les limites sont des axes d’amour.

Et il n’est pas nécessaire de donner une baffe pour se faire entendre.

La question que je me pose avec son raisonnement, si une princesse au sein de son couple, de sa famille, dépasse les bornes selon ce prince de pacotille, va-t-il lui mettre une baffe pour qu’elle soit remise à sa place ?

Parce que oui, cher monsieur Jaffe lin, votre pensée sur l’apologie de la punition peut donner des raccourcis, et des interprétations dangereuses. Nous ne sommes pas tous autant philosophe que vous dans l’âme, vos réflexions et arguments poussent à la violence pour rétablir la famille.

Et moi en tant que princesse, je suis choquée de lire en 2014 que c’est grâce à la violence que l’on donne un cadre aux enfants.

Bizarrement, ce cadre que vous arguez comme apologie, a déjà été appliqué pendant des siècles. N’avez-vous pas appris du passé ? De l’expérience que l’on en retire, la violence ne résout rien, au contraire, elle frustre, et emmagasine une colère malsaine et destructrice qui a de mon point de vue engendré un des mal de notre siècle : la perte de l’estime de soi. A savoir premier pilier incontournable de la construction psychique d’un enfant, d’une famille, d’une société !

Son article ici !

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