Par Carlos Valderrama Montes, président de Students for Liberty Barcelone.
L’incident dont je parle a eu lieu mardi dernier 4 février, à l’École d’Histoire et de Géographie de l’Université de Barcelone. Deux membres de SFL Barcelone distribuaient des tracts et collaient des affiches dans le campus quand un membre des mouvements de gauche susmentionnés a entrepris d’arracher les affiches. Les deux membres de SFLB lui ont demandé d’arrêter, sans succès. Immédiatement, d’autres militants étudiants de gauche sont venus lui prêter main forte et ont essayé d’arracher violemment les affiches des membres de SFLB. Ceux-ci ont finalement dû fuir face au risque d’être violentés par les militants en nombre, tout en criant ce que Miguel de Unamuno dit à un général fasciste pendant la dictature de Franco : « Vous pouvez gagner cette bataille, mais vous ne pourrez pas convaincre, car convaincre implique de persuader. Et pour convaincre, vous avez besoin de quelque chose qui vous manque : la raison et le droit de vous battre. »
Les comportements violents comme ceux-ci, loin de nous intimider, renforcent notre volonté de brandir la flamme de la liberté dans les universités avec encore plus de passion. Il y a quelque chose de clair au sujet de ce qui est arrivé : nous avons tapé dans le mille. Qu’est-ce qui pourrait sinon expliquer qu’ils aient dû recourir à la violence (et non à la raison) afin d’essayer – sans succès – de nous empêcher d’exposer nos idées au monde ? Ils viennent ainsi de dévoiler leur véritable nature.
Pour nous, les bonnes idées ne nécessitent aucune violence. Apparemment, ils ne peuvent en dire autant.
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Sur le web. Traduction : NN/Contrepoints.