Critique: Dallas Buyers Club

Titre: Dallas Buyers Club

Réalisateur: Jean-Marc Vallée
Acteurs: Matthew McConaughey, Jared Leto ...
Année: 2014

L'histoire réelle d'un malade du SIDA qui va tout tenter pour sauver sa peau en se lançant dans un trafic de médicaments venant de l'étranger. Son but: montrer la mauvaise qualité des médicaments américains.

Un film nommé aux Oscars et gagnant des derniers Golden Globes qui mérite le détour. Le scénario est assez audacieux car raconter pendant deux heures les dernières années d'un séropositif qui fait du trafic de médicaments peut paraître assez curieux. Mais je peux vous promettre que le résultat est juste génial malgré quelques longueurs dans des dialogues dont l'utilité reste à prouver. Le film évolue d'une manière un peu classique avec le nombre de jours écoulés écrit blanc sur noir. La partie la plus longue est essentiellement le début, le temps que l'ensemble se mette bien en place. Dès lors que le trafic commence, le spectateur part dans une grande épopée qui suit un homme en fin de vie essayant de se battre de toutes ses forces pour tenter de faire changer la législation américaine. Ce sujet est abordé d'une manière très touchante grâce à la sincérité de cet homme qui nous rallie automatiquement à sa cause. 

Pendant les deux heures, se sont surtout l'expression des émotions qui domine le film. Ce biopic qui prend le parti des malades du sida met bien en avant les gros problèmes de santé rencontrés aux USA ; une belle prise de position en somme. Mais le scénario ne fait pas tout et heureusement deux immenses acteurs livrent des performances extraordinaires. D'un côté Matthew McConaughey est méconnaissable au niveau physique avec une perte de poids impressionnante et une performance méritant le détour si ce n'est pour le voir dans un rôle d'une personne atteint du sida qui n'est pas pour une fois un homosexuel. Cette prestation formidable est accompagnée par un autre acteur qui est selon moi le seul méritant véritablement un Oscar dans ce film: Jared Leto, méconnaissable en transexuel et malgré sa perte de poids aussi terrifiante, sa prestance n'en reste pas moins déstabilisante.  

Au final, Dallas Buyers Club est une bonne surprise dressant le portrait tragique de deux malades du SIDA bien décidés à ne pas se laisser mourir avec les médicaments donnés aux USA. Pour la petite anecdote, Ron vivra pendant sept ans au lieu d'un mois comme le lui avait annoncé le médecin!

Mes notes:

Histoire: 3/4

Intrigue: 2/3
Prises de vue: 2,5/3
Durée: 1,5/2
Musique: 1/2
Appréciation: 3/4
Biopic: 2/2
NOTE GLOBALE 15/20