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Critiques Séries : Banshee. Saison 2. Episode 6. Armies of One.

Publié le 15 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Banshee // Saison 2. Episode 6. Armies of One.


Si l’épisode de la semaine dernière, ô combien contemplatif m’avait profondément énervé, je retrouve avec « Armies of One » le Banshee que j’aime. Dès le pré-générique il y a déjà une scène où l’on se tape sur la figure et où l’on va même jusqu’à écraser la jambe de quelqu’un avec une voiture. C’était une très bonne scène qui nous met tout de suite dans l’ambiance d’un épisode qui semble faire comme promesse de ne pas rigoler. Bien entendu, j’ai aussi ressenti quelque chose d’étrange dans cet épisode dans le sens où j’ai eu l’impression que Banshee voulait simplement nous montrer durant tout un épisode ce que cette série raconte. Ce qu’elle est tout simplement. Peut-être que cela est trop visible mais en tout cas je ne vais pas bouder mon plaisir, ne serait-ce que pour voir quelqu’un se faire décapiter par un poids lourds. L’épisode cherchait également à nous rappeler ici et là plus ou moins où toutes les relations des personnages en sont. C’était comme si les scénaristes pensaient que l’on était amnésique. Au fond il n’y avait aucun vrai développe dans cet épisode si ce n’est que Hood doit encore prendre soin de quelqu’un et Job est là pour lui rappeler New York.
Malgré tous les défauts que je peux trouver à « Armies of One », je ne peux pas en vouloir à Banshee. En effet, elle revient à ce qu’elle sait faire de mieux et au fond je pense que c’est ce que tous les téléspectateurs peuvent attendre de cette série. L’approche de l’épisode n’est donc pas mauvaise, surtout quand l’on a un grand méchant qui rode dans les parages. Car c’est ce méchant qui permet à la série de briller un peu plus, tout simplement. Les premières minutes de l’épisode cherchent avant tout à nous rappeler qui est Hood, d’où il vient et comment il fonctionne. Ce côté rabâchage n’était pas très nécessaire, surtout arrivé aussi tard dans la saison (on a l’impression que l’on se fout de nous) mais je n’en veux pas à Banshee. Je me demande si cet épisode n’a pas été plutôt écrit pour de nouveaux téléspectateurs qui voudraient prendre la machine en cours de route. Au fond il n’y a pas de honte à faire ça surtout qu’avec la mort de Racine dans l’épisode précédent, il n’y a plus grand chose en termes de fil rouge pour le moment qui vaille nécessairement le coup d’être vu.

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Si ce n’est toutes les histoires des Amish et de la réserve traitées dans deux épisodes plus tôt (les 2.03 et 2.04). Si l’épisode précédent prenait le temps de développer un peu plus la relation entre Hood et Ana, cet épisode met en avant Hood et uniquement Hood. Ce dernier peut donc faire son show et la mise en scène de la série fait tout pour que l’on ait l’impression qu’il est le maitre de la situation. Et il l’est. Ce côté super-héros on le retrouve notamment sur la route quand il se tient debout face à la voiture de sport de Quentin, le méchant de cet épisode. Ce dernier était presque une sorte de parodie du méchant, mélangeant tout un tas d’influences et notamment celle du Transporteur époque Jason Statham. Je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela s’arrête de la sorte mais une fois que Hood se retrouve face à Quentin et que la mise en scène se montre insistante sur les poids lourds qui passent sur cette route, je me suis tout de suite dit qu’il fallait que Quentin meurt écrasé (il n’aura que la tête coupée).
Par ailleurs, la fin de l’épisode nous balance dans une toute nouvelle direction, plutôt intéressante qui nous prouve encore une fois à quel point Banshee est une bonne série qui a des choses à raconter. Même s’il faut attendre la fin pour réellement comprendre que la série n’a pas perdu son temps, je ne peux m’empêcher de me dire que finalement Quentin aurait peut-être pu apporter beaucoup plus dans une configuration différente, moins portée sur le personnage de Hood. Cela a beau être le héros, très comic-esque d’ailleurs, il y a des personnages autour de lui que j’aime beaucoup dans cette série et que j’aurais peut être aimé voir également évoluer.
Note : 7/10. En bref, si Banshee retourne ici à quelque chose de classique et de répétitif dans sa manière de narrer l’histoire (retours en arrière), le tout fonctionne très bien grâce à de l’action omniprésente et une mise en scène toujours aussi rutilante.


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