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Critiques Séries : Nightmares and Dreamscapes. Mini-series. BILAN.

Publié le 16 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Nightmares and Dreamscapes - Rêves et Cauchemars // Saison 1. 8 épisodes.
BILAN


Le grand fan de Stephen King que je suis était passé à côté de Nightmares and Dreamscapes. Je me demande comment mais en tout cas c’est arrivé. Produite en 2006 pour la chaîne câblée américaine TNT, Nightmares and Dreamscapes est une mini-sérei d’anthologie où chacun épisode nous raconte une toute nouvelle histoire avec des personnages totalement différents. Toutes les histoires étant adaptées de nouvelles de Stephen King, on retrouve à chaque histoire les racines de l’auteur de même que de petits clin d’oeil dans la mise en scène (notamment l’apparition de livres de Stephen King dans le 1.03 et j’en passe et des meilleurs). L’idée était louable et surtout intéressante mais le résultat n’est pas toujours à la hauteur des attentes. Les univers de Stephen King sont parfois tellement riches qu’il est difficile de les mettre en scène et c’est ce qui s’est plus ou moins passé avec l’épisode 1.08 par exemple ou encore le 1.02 très laid visuellement. Un manque cruel de moyen a laissé sur le carreau quelques épisodes malgré de belles trouvailles esthétiques pour certains (comme le tout premier par exemple).
Une mini-série d'anthologie où chaque épisode est l'adaptation de nouvelles de Stephen King.

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A l’issue de ces huit épisodes on ne peut vraiment être totalement d’accord avec les adaptations. Certaines sont réellement bonnes et d’autres complètement ratées. La meilleure reste de toute façon la première, mettant en scène un William Hurt face à une horde de soldats en jouet. Cet épisode a de quoi faire pâlir Chucky. C’est un épisode angoissant qui passe la plupart de son temps dans un appartement. On pourrait croire que l’histoire va rapidement tourner en rond mais il n’en est rien. Bien au contraire, elle trouve le moyen de se renouveler constamment. L’angoisse est là et l’on retrouve aussi ce qui fait le charme des nouvelles de Stephen King. Le fait qu’il n’y ait pas tant d’effets spéciaux nécessaires permet aussi de laisser une certaine liberté. Sans compter sur la prestation d’un William Hurt silencieux. Le rythme ce sont les bruitages et la musique qui le donne. On se laisse ainsi bercer par l’aventure. L’autre épisode que j’ai beaucoup aimé est l’avant dernier où l’on suit l’histoire d’un homme qui a été piqué par un serpent et que tout le monde croit mort.
Cette aventure a ses facilités (notamment sur la fin quand on sent que les scénaristes sont en manque cruel de temps pour terminer l’histoire) mais finalement elle reste suffisamment captivante pour que le spectateur n’ait pas envie de jeter un oeil ailleurs. Là aussi cela aurait pu être beaucoup plus réussi avec une meilleure maitrise des personnages environnants et peut-être aussi des idées plus saugrenues dans la mise en scène. Mais peu importe, à défaut d’être une mini-série farfelue, elle tente d’être la plus académique possible d’un point de vue des histoires de King. On se retrouve donc avec des épisodes assez ratés comme par exemple le 1.03 avec William H. Macy dans le rôle d’un écrivain qui va rencontrer le personnage du livre qu’il est en train d’écrire. Si la nouvelle est bonne, l’adaptation est assez ratée. Le souci dans cette histoire c’est le manque cruel de moyens. La production n’a semble t-il pas voulu nous surprendre. C’est un peu le même son de cloche avec l’épisode 1.02 où un couple se retrouve piégé au milieu d’une ville peu recommandable.
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L’esthétique de cette ville m’a rappelé Ravenswood, le spin-off de Pretty Little Liars, avec des filtres verts dégueulasses. On a l’impression que tout est filmé de façon à ce que l’on soit dégouté. Du coup, je n’ai pas réussi à m’impliquer dans une histoire qui pourtant est bonne à la base. C’est aussi le souci de pas mal d’adaptations de King ces dernières années. Il n’y a pas suffisamment de moyens par moment et cela manque donc cruellement de crédibilité.  Haven a souffert par moment de ça même si cette dernière ne s’en sort pas trop mal parfois. Finalement, cette mini-série adaptée des nouvelles de Stephen King n’a rien de brillante mais elle fonctionne correctement par moment. Si certains épisodes valent le coup d’oeil (le tout premier notamment), la suite n’est pas toujours de bonne facture. Je ne perds pas espoir qu’un jour la télévision sache adapter de Stephen King de la bonne façon. Under The Dome, sans souffrir d’un manque de moyens manque cruellement de scénario par exemple (peut-être que le season 2 premiere, écrit par Stephen King, saura remonter la pente).
Note : 5/10. En bref, oscillant entre le bon et le beaucoup moins bon, une mini-série parfois dispensable. Dommage.


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