Par Philippe Robert.

Certes, je conçois sans difficulté que la mise en coupe réglée des atouts de notre pays par des socialistes aveuglés de collectivisme létal d’un autre âge incite certains, croyant encore en leur bonne étoile, à préparer un retour gagnant en 2017.
De plus, il ressort de l’évidence que la République de moins en moins une et indivisible à laquelle, à tout instant, se réfère Manuel Valls pour justifier les actes du pouvoir socialiste, voit son intégrité morale de plus en plus battue en brèche.
Comment en est-on arrivé là ? Il semble bien que les Français, tout en pressentant l’impérieuse nécessité d’un changement radical de paradigme, aient quand même décidé, en 2012, de voter pour une nouvelle et stérile alternance. En réalité, ils n’avaient d’autre choix, en dehors d’un retrait résigné dans une forte abstention de défiance, que de “choisir” entre les dérisoires “Aidez-moi !” de Sarkozy faisant directement écho aux promesses insincères de Hollande.
Jusqu’à plus ample informé, nulle personnalité providentielle capable de rassembler les Français autour de l’ardente obligation d’une révolution copernicienne ne se profile à l’horizon : Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Eh non…

En France, le régime d’alternance entre les deux partis monopolistiques que sont l’UMP et le PS fonctionne littéralement en circuit fermé ; une situation qui trouve aujourd’hui ses limites et, dès lors, appelle clairement à une alternative politique. En tout état de cause, c’est bien au peuple français qu’incombe désormais la responsabilité de susciter le sursaut libérateur qui, peut-être, fera émerger de la société civile la ou les personnalités nouvelles qui reprendront le flambeau.
