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Pilote : The after

Publié le 17 février 2014 par Speedu

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Pilot

Saison 1, Episode 1
Diffusion vo: Amazon – 3 février 2014

Un évènement soudain, imprévu et inconnu a bouleversé le monde et rapproché 8 inconnus coincés par le destin ensemble dans un parking lors de l’évènement…

 

Chris Carter is alive ! Il est e nvie ! Oui, oui. Le revoilà avec une nouvelle série. Enfin un pilote qui doit plaire à un grand nombre pour que Amazon commande la série qui va avec (vous pouvez aller voir le pilote gratuitement sur amazon.com mais du coup, en anglais pur, sans sous titres). Et du coup, Chris Carter nous fait une série mystérieuse histoire de ne pas prendre trop de risques, puisque c’est un terrain qu’il connait bien.

Et c’est là le problème. C’est trop mystérieux. On se croirait dans Agents of SHIELD tellement le pilote ne délivre aucun indice. L’idée est clairement de nous placer nous le téléspectateur comme neuvième membre du groupe mais bon, ça ne prend pas, et pas simplement parce que je ne suis pas né le 7 mars comme eux tous.

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En fait, le gros problème vient, comme Agents of SHIELD, de ces personnages qui ne donnent pas envie de s’intéresser à eux. Il faut dire qu’ils sont hyper clichés et pas dans le bon cliché en plus. C’est stéréotype land ce groupe avec l’écossais à l’accent prononcé, Nathan Petrelli en avocat pas trop net, un clown pas drôle, une vieille, un black injustement accusé et une française. Bon, y a aussi Arielle Kebbel en « compagne » de Nathan Petrelli et la fliquette dépassée qui répète 58 fois son nom mais que je n’ai pas imprimé quand même.

Et on n’est pas aidé par leur façon d’agir, se calquant sur le cliché qu’ils représentant et agissant comme des cons. La logique est totalement absente. Il n’y a pas grande raison qu’ils restent tous ensemble, mais si, hop, ils restent tous ensemble parce que voilà, il le faut sinon ça plante le script et la révélation qu’ils sont tous liés entre eux par leur date de naissance et au mystère par leurs marques.
Mais bon, ils ont quand même une excuse attenuante: ils sont juste au niveau du reste du monde, a.k.a. un quartier de Los Angeles vu que les figurants agissent aussi tous super stupidement, errant sans raison au milieu de la rue parce qu’il y a juste une coupure de courant.

C’est dommage d’avoir raté à ce point les personnages parce que je peux deviner un potentiel qui pourrait m’intéresser avec ces 8 choisis pour une raison par une entitée chelou qui est fan de contorsionnisme. Genre, ils sont les sauveurs du monde ou ils vont devoir se taper dessus pour déterminer le sort du monde et tout ça.

Après, le pilote souffre aussi de son montage et des énormes limites de budget imposées à Chris Carter. On se coltine donc un enchainement de huit-clos peu passionant et surtout très long à se dénouer. Il leur faut quand même 20 minutes pour sortir du parking, soit plus d’un tiers de l’épisode qui en fait 54. Et ce sont des minutes perdues vu qu’on n’apprend rien et qu’on ne fait que nous présenter des clichés sur pattes. Au moins, le huit clos de la maison passe mieux puisqu’on y apprend certains éléments.

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En vrac:
- Cette scène du crash des hélicos… Moche et trop bizarre tant elle n’a peu de sens avec l’hélico qui fonce sur l’autre sans raison.
- Une vraie française dans le rôle titre ! youhou !
- C’était marrant de la voir jurer en anglais, même quand elle est toute seule. Encore plus marrant quand elle se prend pour Nelson Monfort avecgenre « Merde ! Damn it ! »
- Cette scène de la menace pour ouvrir la porte ! LOL !
- Très délicat et subtil zoom sur le tatouage de Arielle Kebbel. On ne se doutait pas du tout, du tout qu’il allait avoir de l’importance du coup. Heureusement, on nous évite le flash flashback à la fin quand on voit le même tatouage sur la créature.

Bref,

On peut dire qu’on est face à un pilote raté, avec des personnages qui ne donnent vraiment pas envie de les suivre et un manque cruel d’éléments sur le mystère pour commencer à théoriser, chose indispensable dans ce type de série pour rendre accro. Et pourtant, à la fin, ce cliffhanger donne quand même envie de revenir pour en savoir plus. Il faut aussi dire que cette créature sort vraiment de nulle part et intrigue.


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