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Compte-rendu du concert de Old Time Relijun, le 09/04 au Son'Art, Bordeaux

Publié le 13 avril 2008 par Mikatxu @crystalfrontier

Compte-rendu du concert de Old Time Relijun, le 09/04 au Son'Art, Bordeaux

3 groupes étaient au programme ce soir-là, avec en tête d'affiche le groupe Old Time Relijun. Je n'avais aucune idée de ce que c'était vraiment comme groupe, à part une écoute rapide du myspace (comme toujours pour les concerts programmés dans le coin, pour savoir si ça vaut le coup), mais plusieurs chroniqueurs de POPnews semblaient enthousiastes, alors j'y suis allé.

Bon, les deux première partie, c'était franchement dispensable. L'un était de l'expérimental, avec 2 batteries et un monsieur qui crie / jappe et fait mumuse avec ses claviers / pédales d'effet : je dois pas avoir les clés pour capter le truc. Bref. Et la seconde partie ne valait pas beaucoup mieux, du hard-rock blues psyché sans paroles, assez chiant à mon goût.

Bon, ça y est, Old Time Relijun s'apprête à faire son entrée. Je commençais sévèrement à piocher, mais les quatre musiciens vont vite faire remonter température et niveau d'énergie. Bon, je suis incapable de donner un semblant de setlist, mais c'était quand même bien drôle comme concert. D'abord, Arrington de Dionyso, le chanteur : il a un look assez improbable, genre acteur de porno des années 80 avec sa moustache, il joue en boxer / maillot de bain et se donne à fond : comme en plus il est franchement drôle avec ses déclarations idiotes en français (très correct), le type attire les regards et entraîne les premiers rangs dans une oscillation dangereuse et rapide de la tête. Ce rythme est bien entretenu par le contrebassiste (avec son instrument taille XXL, genre 2m au garot) et la placide batteuse : en revanche, j'ai pas trop compris à quoi servait le monsieur avec ses 2 saxos (dont il jouait parfois en même temps) et ses percus, vu qu'en fait, on l'entendait pas. Mais c'est un très bon groupe, même si, comme moi, on est pas trop fan du style musical : l'extrême tribalité de ce blues possédé vaut franchement le coup d'oeil, et il n'est pas rare de se faire entraîner par la simplicité du rythme ! Sans être inoubliable (même s'il a dû l'être pour le premier rang en transe), le Son'Art a eu droit à une bien belle soirée !


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