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Les philosophes se sont trompés...

Publié le 18 février 2014 par Philippejandrok

Untitled-1 - copie.jpgC’est avec amertume que nous constatons que le pari tenu par nos philosophes n’est de loin pas respecté, on s’attendait en arrivant au XXIe siècle, que les hommes vivraient heureux, et bien non, les années bonheurs était les années 60 jusqu’à 80, depuis, la majorité des citoyens de ce monde vit mal, très mal, pour ne pas dire de plus en plus mal, les familles se demandent comment boucler leur fin de mois avec l’augmentation constante des ressources naturelles qui, si elles sont naturelles devraient être bon marché, mais nous constatons qu’elles sont de plus en plus coûteuses contre toute attente.

On se disait également qu’avec la modernité la science et la technologie nous pourrions vivre sur cette planète sans avoir besoin de la polluer, ni d'épuiser ses ressources, mais non, à nouveau la technologie est prise en otage par les géants du gaz, du pétrole et de l’électricité (nucléaire), nous pourrions vivre sans pétrole en développant les moteurs à air, les moteurs à eau qui fonctionnent et qui ne polluent pas, mais si l’on a la mauvaise idée de ne pas polluer et d’utiliser un moteur à eau, aucune assurance n’acceptera d’assurer ce bio véhicule, car les assurances, comme les banques, sont des trusts qui génèrent des profits et qui ne font pas d’humanitaire ni d'écologie, et qui ne réfléchissent certainement pas au bien être de l'humanité. Si un citoyen décide de mettre de de l'huile de friture dans son moteur, c'est son droit, mais qu'il sache que les assureurs refusent d'assurer ce type de véhicule, pourquoi ?

Car après tout, notre monde est également pris en otage par l’économie, cette économie cannibale qui détruit les vies, les familles, les petites gens, en creusant un écart encore plus grand entre les très riches et les pauvres, et les très pauvres.

Avant les grandes crises, nous avions plusieurs classes sociales, aujourd’hui, le système d’impôt de nos démocraties mettent tous les citoyens sur le même pied d’égalité, sauf les très riches qui trouvent refuge sans la moindre difficulté dans les paradis fiscaux avec la complicité des banques, car il y a les banques de riches, et les banques de pauvres, et que ces banques placent elles-mêmes votre argent dans les paradis fiscaux pour engranger des bénéfices colossaux et vous font payer le moindre retard, les agios…

Voilà encore un système qui devrait être régulé par les institutions qui défendent les citoyens, mais non, on autorise les banques à piller les personnes endettées qui finissent par payer plus d’agios que leurs dettes véritables, ce qui est complètement aberrant, car les banques qui agissent en totale illégalité, ne s’en préoccupent pas et tout cela, au détriment des citoyens.

Nous en avons été témoins lors de la crise boursière, les banques étaient soit disant ruinées, alors que seuls les actionnaires et détenteurs de comptes l’étaient, ainsi que les états, elles ont été aidées, mais n’ont pas cessées de commettre des infractions et n'ont pas respecté leurs promesses de ne pas recommencer à jouer au casino boursier et ni de réguler les marchés, elles ont récidivé et ont fait encore plus de bénéfices sans rendre l’argent qu’elles avaient perdu aux possesseurs de comptes.

Cette crise que nous vivons encore n’est pas terminée, loin de là, des bulles bancaires risquent d’exploser à tout moment, dont une bulle chinoise qui risquerait de faire tomber l’Occident, puisque la Chine est le principal bailleur de fond du monde, et oui, chaque chinois est un économe en puissance, alors que chaque occidental est un survivant monétaire qui ne peut plus mettre de coté le moindre centime s’il désire faire manger ses enfants.

Nous vivons véritablement dans un monde de fous, dirigé par des malfaisants qui font des choix logiques pour eux, et pas pour les être humains, ces fourmis qui travaillent pour eux.

Comment expliquer à un jeune aujourd’hui que le fruit du travail ne suffit plus pour vivre ?

Comment l’encourager à travailler, lui qui déjà, fume du hachich à 14 ans, et qui jette un regard méprisant sur l’ouvrier qui travaille pour faire vivre sa famille ?

Pire, les institutions vont bientôt autoriser la vente libre de cette drogue douce qui fait de nos jeunes générations des légumes sans énergie, sans volonté ?

Où est le sens commun ?

Ces drogues ne sont pas anodines, tout comme le tabac et l’alcool, nous constatons tous les effets désastreux sur les êtres humains, mais il est plus facile, et depuis toujours, de s’acheter une bouteille de vin, qu’une bouteille de jus de fruits pleine de conservateurs au demeurant. Une bière dans un café coute moins cher qu’un soda, on pousse à la consommation, au crime, c’est tellement plus facile mieux vaut être inconscient et malade, que lucide et bien portant. La bonne santé ne rapporte pas.

Nous avions cru que la démocratie était là pour servir le citoyen et à nouveau, les philosophes se sont trompés, car la démocratie vote des lois anticonstitutionnelles, elle vote des lois contre les citoyens afin de limiter leur liberté et les forcer à agir comme une minorité dirigeante le souhaite.

Hier, le 17 février 2014 le Sénat a voté contre une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique, donc, les sénateurs ont accepté l’exploitation du Maïs transgénique (OGM) TC1507, préalablement autorisé par l’Union Européenne. Ainsi, les salamalecs politiques ont eu raison de la raison, et ce, malgré l’enquête scientifique (2 ans) du très sérieux Professeur Séralini sur le Maïs OGM Monsanto, qui montre la toxicité de cette céréale sur les mammifères, et donc, sur les humains, mais qu'importe, les futurs malades feront vivre le système.

Lorsque les Sénateurs qui ont autorisés cette motion, ainsi que les Députés Européens, verront leurs enfants et leurs petits enfants développer des tumeurs et autres dysfonctionnements physiologiques, alors il sera temps de penser à leurs mauvaises actions en faveur de l’exploitation céréalière d’un géant américain qui vient non seulement polluer nos organismes en modifiant notre ADN, mais également nos récoltes saines, car, le pollen transgénique voyage et s’installe où le vent le porte, c’est comme une peste qui se répand et contre laquelle on ne peut rien faire ou presque.

Au Mexique les cultivateurs de maïs sain, se battent pour arracher les plans transgéniques au risque de subir des procès par Monsanto pour « vole de semences », mais surtout au risque de perdre ces procès et  d'être forcés de payer de fortes amendes.

Or ce maïs, on le retrouve dans la composition de nombreux aliments, il est donné au bétail, aux volailles que nous mangeons, nous mangeons donc des animaux malades qui nous contaminent avec leurs maladies, mais l’inverse est également possible, on retrouve dans les poissons de rivière des traces d’hormones féminines, des antibiotiques, des PCB… au point que leur consommation est interdite, car, impropre à la consommation, comment parvenons nous à infecter ainsi la nature sans en prendre garde ?

Nous sommes les sujets des multinationales, qui, elles-mêmes financent subrepticement nos hommes et nos femmes politiques pour faire voter des lois qui les arrangent au détriment de l’intérêt général, la preuve avec cette décision du Sénat et de la Commission Européenne en faveur de Monsanto.

Chaque jour, nous découvrons des lois qui s’inscrivent contre l’intérêt du citoyen, chaque jour nous vivons avec moins de libertés, chaque jour on nous empoisonne sans nous le dire, notre devoir est de donner l’alerte, car l’empoisonnement est global, à la fois intellectuel, alimentaire, médical, économique.

C’est une stratégie globale qui est en marche, et le citoyen ne veut pas l’entendre, ne veut pas le voir, et ne veut pas en parler, il s’emprisonne lui-même par lâcheté, tellement il a été habitué à être dirigé, entretenu par le même système qui le contrôle et qui le pousse à mourir.

Au temps du moyen-âge lorsqu’un seigneur tuait un paysan pour son plaisir, on se disait qu’il était fou et malfaisant, mais aujourd’hui, on assassine des milliers de personnes sur la planète et on prétend que c’est une fatalité ?

Nous vivons une époque formidiable…


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