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Arsenal-Bayern : Mazout Ozil

Publié le 19 février 2014 par Levestiaire @levestiaire_net

C’est là qu’Arsène se dit : et si j’avais pris El Jadeyaoui.

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Il s’appelle Yaya Sanogo, il est Français, il a 21 ans, il jouait à Auxerre l’an dernier et avait inscrit un quadruplé à Laval. Il n’a pas permis à Arsenal de se qualifier hier. Mais il a permis à Ozil de comprendre qu’il n’a pas nécessairement bien fait de choisir Arsenal, en fait. Mais Ozil n’a pas été aussi inutile qu’on le croit, lui aussi a permis à Wenger de comprendre que 50 millions d’euros c’est parfois beaucoup, beaucoup. Bon d’accord il avait dit le 2 septembre « nous le suivions depuis un certain temps car il a toutes les qualités que je recherche pour être un joueur d’Arsenal » il avait dit une grosse connerie, mais c’était la moindre des courtoisies.

A 70-30 de possession pour les visiteurs, on peut clairement qualifier le résultat de très encourageant pour Arsenal avant le retour. Car ce ne sera pas à chaque fois de la Coupe de France où tout se joue dans sa propre surface. La preuve est là : avant que Sczezny ne se fasse expulser, la possession n’était que de 63-37, et Arsenal s’était créé deux occasions dont un penalty. C’est vrai qu’ensuite le 4-4-1 dans ses 25m avec juste Ozil d’à peu près habile en contre, ça compliquait les remontées de balle rapides. Mais merde, on ne conteste pas les choix d’un vieil Alsacien aux cheveux sepia dont le contrat est mis en viager. Et après tout, pour une fois, Arsenal va sortir de là sans donner l’impression que l’équipe est prometteuse mais un peu jeune, juste qu’elle est nulle à chier et qu’elle aurait dû en prendre 8 chez elle. L’absence de Walcott, sans doute.

A seulement 2-0, le Bayern tremble, réduit à l’impuissance qu’il a été durant la majorité du temps. C’est à croire que Giroud joue dans cette équipe : on tourne autour, on danse, on montre sa force, on la sort mais on la rentre pas. La seule différence c’est que le Bayern ne l’a pas twitté pour s’en vanter, c’est vrai que dans tous les cas c’est pas glorieux. C’est ça aussi de composer son équipe autour de Thiago Alcantara : on prend le risque de ne pas mettre les bons pour faire la différence, ceux qui étaient déjà là l’an dernier. Heureusement là il y avait Kroos et Robben, la prochaine fois peut-être Müller et Schweinsteiger peut-être. Ou alors c’était de la pure arrogance et ça devient très intéressant pour le PSG-Bayern qui ne manquera pas d’avoir lieu. Sauf si Ibra se blesse.

La dernière phrase était une vanne.

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