MICKAEL VENDETTA : « Je mixe à Charleroi ce 28 février »

Reconverti en DJ, le cancre de la téléréalité tentera d’enflammer la piste du « Butt » à Charleroi.

Non, Mickaël Vendetta n’a pas totalement disparu de la circulation. Le trublion de La ferme célébrités se concentre aujourd’hui sur ses platines en espérant un jour marcher sur les traces de David Guetta. Brin de causette avec un garçon toujours aussi déterminé à réussir.

Comment le public vous accueille-t-il en tant que DJ ?

Grâce à ma notoriété acquise à la télévision, je mixe dans différents endroits : le 21 février à Metz, le 28 février au Butt à Charleroi, et prochainement au Congo, plus précisément à Pointe-Noire, ainsi qu’en Turquie.

Les organisateurs te contactent pour ton nom ou ton talent ?

Vu que j’ai un nom, les gens sont curieux d’écouter. Quand ils entendent que c’est bien, le bouche à oreille fonctionne. Les gens aiment ma musique et se rendent compte que j’ai travaillé pour y arriver.

Quelles compétences as-tu en tant que DJ ?

J’ai commencé à apprendre le métier il y a environ quatre ans en achetant des programmes (Ableton Live 9), un clavier numérique, des tutoriaux sur internet. Je prends également depuis peu des cours de solfège sur internet. Je suis encore en perfectionnement mais j’assure comme les grands DJ’s. Au moment où mon titre deviendra un tube national ou international, je prendrai des proportions qui seront multipliées par dix ou par vingt.

As-tu souffert de l’après télé-réalité ?

Non, car j’estime avoir obtenu ce que je voulais avec La ferme célébrités. Après, je n’avais plus envie de faire de télé, plus besoin de prendre de risques.

Pourquoi te voit-on moins à la télévision ?

Tout simplement parce que l’activité de DJ n’est pas mise en avant par les télévisions. Pour être crédible en tant que DJ, il faut savoir se faire rare. J’ai envie de faire une production musicale qu’on ne met pas en avant pour le côté people.

Honnêtement, es-tu encore invité par des émissions ?

Bien sûr, sauf que j’y vais avec parcimonie, quand j’ai quelque chose à promouvoir. Les DJ’s ne sont pas forcément intéressants pour les télévisions. Depuis que j’ai arrêté de jouer mon personnage de provocation, les gens n’ont plus d’intérêt de me faire venir. Mon objectif est de passer dans les radios. Même si c’est moins visible aujourd’hui, j’ai une certaine notoriété.

Serais-tu à nouveau tenté de faire de la téléréalité ?

Pas pour l’instant, mais je ne suis pas braqué. Si on me propose une seconde saison de La ferme célébrités ou une autre aventure intéressante financièrement, j’étudierai la proposition.

L’activité de DJ est-elle viable pour toi ?

Les DJ’s sont un peu les nouveaux joueurs de football. Si demain tu fais un tube, tu peux demander 20.000 ou 60.000 euros pour une soirée. Tu peux vite devenir riche. Par contre, je ne dévoile jamais les tarifs de mes prestations, qui varient en fonction de l’offre et de la demande.

Quel est ton avis sur Nabilla ?

Elle est dans un système dont j’ai largement profité. Elle a intérêt à être assez maligne et intelligente pour en tirer un maximum de bénéfices. A la base, je n’ai jamais été intéressé par la téléréalité. J’ai juste créé un personnage pour gagner de l’argent et concrétiser des projets. Je préfère encore lire un bon bouquin que regarder la télé.

As-tu déjà rencontré Nabilla ?

Non, jamais. Je connais très bien son copain Thomas, qui est très sympa. Je pense qu’elle est très heureuse dans sa vie, elle doit en profiter pour voyager au maximum. Avec mes activités de DJ, je n’ai pas toujours le temps de suivre les autres candidats de téléréalité.

Combien t’as rapporté la Ferme célébrités  ?

Beaucoup d’argent, mais c’est très subjectif. Cette émission m’a sorti de ma banlieue et m’a aidé à rencontrer pas mal de gens.