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Le vocabulaire qui change la vie

Publié le 20 février 2014 par Do22

« La Loi de l’Attraction répond à toute vibration que vous émettez, qu’elle soit positive ou négative, en la renforçant. Sa réponse sera de vous donner davantage encore de ce qui vous fait vibrer. »
Michael. J. Losier (2007). La Loi de l’attraction.

Le vocabulaire qui change la vie
J’anime des ateliers et des conférences dont le grand thème général est Le bonheur est dans l’action. Ces ateliers et ces conférences s’adressent à des personnes qui se préparent à la retraite ou qui y sont depuis quelques années, ainsi qu’aux personnes en pleine transition de vie. Au début des ateliers, j’invite toujours les participants à élaborer au moins un objectif auquel ils tiennent particulièrement, ainsi qu’un plan d’action pour l’atteindre. Nous cherchons ensuite à débusquer les facteurs (croyances, peurs, blocages, etc.) qui risquent de freiner leur élan et même de faire avorter leur projet. Nous analysons surtout le vocabulaire qu’ils emploient pour parler de leur projet et lorsqu’ils y pensent. Cet exercice est une véritable «révélation» pour certains. .

Les mots que nous employons pour parler aux autres de nos projets et qui occupent nos pensées (vous savez ! Ce petit discours intérieur qui trotte dans notre tête à longueur de journée) ont un impact déterminant sur le succès de nos entreprises. Ils reflètent en effet nos croyances à notre endroit et le degré de confiance que nous avons dans nos chances de réussir. Ces mots reflètent aussi ce que nous pensons du monde qui nous entoure et de ce que nous croyons pouvoir en recevoir. En plus et en moins. Ce sont de véritables «prophéties» (des prédicats) qui peuvent modifier le cours de notre existence, parfois en bien; parfois en mal.

Que voulez-vous vraiment ?

Quel genre de message pensez-vous qu’une personne envoie lorsqu’elle prononce et répète inlassablement des phrases comme celles qui suivent et que pensez-vous qu’il risque de lui arriver alors ? Je vous laisse y réfléchir un moment et je vous propose ensuite d’analyser certains mots. Soyez surtout attentif à ceux qui sont écrits en caractères gras et en italique.

«Je vais essayer de le faire. Je vais cesser de me dévaloriser. Je ne sais pas si je vais y arriver ! Je ne suis pas très doué. Je dois le faire. Je n’y arriverai pas à temps. Je suis idiot et ridicule de penser ainsi. C’est trop beau pour moi. Je manque d’expérience pour bien le faire. Ma vie est toujours difficile. Je ne veux plus vivre avec une personne qui me contrôle tout le temps

  • Ne. Pas. Ne… pas. Penser et parler de ce que l’on ne veut pas, nous l’attire presque immanquablement parce que nous fixons notre attention sur le contraire de ce que nous voulons et imprimons alors ce contraire dans notre esprit (notre inconscient). Celui-ci ne comprend d’ailleurs pas les tournures de phrases négatives et exécute tout simplement les ordres qui lui sont ainsi donnés en omettant les «ne, ne pas», etc. Chaque fois que vous vous surprenez à employer ces mots négatifs, Michael Losier (voir la citation) suggère de vous poser cette question : Qu’est ce que je veux vraiment?, puis de reformuler votre objectif, votre pensée ou votre phrase. Par exemple, si vous affirmez que vous ne voulez plus vivre avec une personne qui contrôle tout ce que vous faites, vous risquez de retomber exactement dans le «même panneau». Dites plutôt que vous souhaitez une personne qui vous laisse libre de choisir ce qui est bon pour vous ou qui tient compte de votre avis pour prendre des décisions. Vous verrez, c’est magique !
  • Trop. Vous ne vous attendez pas à recevoir ce que vous souhaitez ou méritez, mais moins, voire pas du tout. Quand vous élaborez votre objectif et y pensez, terminez toujours vos phrases par «Je m’attends à recevoir cela, ou MIEUX encore». Là aussi, c’est magique !
  • Jamais. Toujours. Tout le temps. Vraiment ? Vous croyez vraiment que c’est ainsi que cela se passe habituellement ? Il n’y a pas d’exception ? Si cela ne se passe jamais, comment croyez-vous que cela puisse se produire dans votre cas, même si vous le souhaitez de toutes vos forces ?
  • Essayer. Probablement. Vous n’entrevoyez pas la possibilité de réussir, mais d’échouer. Vous ne croyez pas vraiment en vous et en votre
    potentiel. Comment voulez-vous alors trouver la motivation et l’énergie nécessaires pour réussir ? Dites plutôt : JE VEUX. Je suis en train de…
  • Je vais. Je dois. Voulez-vous vraiment le faire ou vous sentez-vous plutôt obligé de le faire ? Quelle contrainte vous créez-vous en parlant
    ainsi ? Que se passerait si vous ne le faisiez pas ? Quelles en seraient les conséquences ?
  • Idiot. Ridicule. Pas doué. Que pensez-vous que les autres vont retenir de vous, même si vous ne croyez pas vraiment que vous êtes idiot,
    ridicule ou peu doué ? Et vous ? Que pensez-vous vraiment de vous quand vous dites ou pensez cela ? Quelle confiance en vos capacités de réussir manifestez-vous ainsi ?

Changer les mots et y croire…

En modifiant notre vocabulaire, nous modifions par la même occasion notre façon de penser et d’aborder chaque situation, ainsi que nos sentiments et le regard que notre entourage porte sur nous. Toutefois, faire des affirmations positives tout en n’y croyant pas vraiment (toujours ce petit discours intérieur !) ne donne pas de fameux résultats, bien au contraire. Demandez-vous quelle peur de réussir vous pousse à penser ainsi.

Alors ? Quels mots allez-vous bannir de votre vocabulaire et quels nouveaux mots allez-vous adopter dès aujourd’hui ? Quels sont les mots les plus souvent employés par les personnes à qui la vie semble sourire? Pourriez-vous vous inspirer d’elles?

Pour finir…

Savez-vous pourquoi un automobiliste dont la voiture dérape sur une route déserte où il n’y qu’un seul arbre, finit généralement sa course sur cet arbre ? C’est simple ! Il a fixé son attention sur l’arbre (l’obstacle) et non sur l’objectif qu’il cherche à atteindre : la bonne direction. Comment pouvez-vous mettre cela en pratique dans votre propre vie ?

Au fait! Vous ai-je dit combien de fois par semaine, je me surprends à utiliser des Ne. Ne pas. Toujours, etc.?

Par Marie-Paule Dessaint, Ph. D. (Québec, Canada)
Coach de vie, auteur, spécialiste des transitions de vie et de la retraite


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