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Lady Elza (T2) La vente Coco Brown

Publié le 25 février 2014 par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Lady Elza, c’est Tintin (en féminin) pour les grands avec un doigt d’humour et une légère « touch of erotism »…

Scénario de Jean Dufaux, Dessin de Philippe Wurm : Adultes, adolescents

Style : Polar amusant Paru chez Glénat, le 12 02 2014


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L’histoire

lady Elza, charmante jeune femme évolue dans un monde chic, très chic. On lui propose de louer un appartement à Londres. Or celui-ci fut le théâtre d’un meurtre.
La victime, l’ancien propriétaire était journaliste, spécialiste des affaires concernant le monde politique. Rien de crapuleux la dedans. A priori.
l’intrigue se corse. Différents milieux, tous aussi improbables les uns que les autres, se croisent et s’opposent, des milieux sociaux les plus « royaux » jusqu’aux bas fonds.

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Le scénario

L’affaire se passe à Londres. On passe du Savoy au clubs privés très chics et si « naughty »; Soho et ses sexshops, ses théâtres coquins et de vieilles demeures au charme si Britannique.
Tout ceci nous rappelle bigrement Blake et Mortimer (B & M): L’intrigue policière, Londres, les méchants qui le sont vraiment, ses clubs fermés…
Lady Elza est le super bonus de cette BD. Si le scénario est assez traditionnel, ce personnage est vraiment sympa. Voilà une fille vraiment libérée, aventurière,intelligente et sexy.

J’ai craqué! Elle charme, se démène, se bat et se saoule avec une féminité déconcertante, bref elle m’a complètement séduit. Un vrai personnage féminin, un vrai premier rôle sans contrepartie masculine.

Pour une fois le premier rôle féminin, n’est ni une tueuse, ni une amoureuse, ni un laideron bagarreur. Elle n’attend aucun prince. Pire elle refuse de tomber amoureuse. Corto Maltese lui-même aurait sans doute craqué ; alors moi…Pauvre de moi.

Hugo Prat a donné naissance à plusieurs d’entre elle;combattante de l’IRA, membre des prémices de l’armée juive, des sorcières, des comtesses espionnes. Des femmes libres mais surtout de l’ombre.
Elza, elle est complètement une actrice de son destin.

Christin et Goetzinger avaient donné vie à la jeune fille de la petite ceinture en 1985.
Naima devait avancer pour rester libre. Les thèmes comme l’intégration des immigrés, la condition des femmes étaient le fond d’un scénario noir et superbe. Le dessin était majestueux . Il n’y a pas beaucoup de femmes libres dans la BD. On doit citer aussi les passagers du vent de François Bourgeon avec son héroine Isabeau.

Lady Elza, en plus a ses faiblesses : une collection de chaussures à vous rendre misogyne.
On dira ce qu’on voudra mais Dufaux au scénario, cela s’annonçait plutôt bien : Murena, Djinn, Giacomo C, Fox, Rapaces, Voleurs d’empire…un super « bankable »! Il ne trahit pas sa réputation. C’est bien fait, sans faute, avec cette double idée d’une héroïne merveilleuse et d’une ambiance Blake et Mortimer.

Le dessin

Lady Elza cela aurait pu être du Jacob. La petite taille des cases, alternant avec des plans plus larges pour nous montrer de superbes vues des toits de Londres. Cela rappelle exactement la structure des B & M.
L’enchaînement des cases avec parfois des vignettes rondes ou des dessins presque cinématographiques ; c’est très design.
Oui, il y a de l’audace malgré cette facture très ligne claire. Les couleurs de ce Londres humide et froid sont géniales.Très harmonieuses. Chaleureuses, pour les intérieurs des demeures classiques. J’ai été littéralement emballé par ce traitement du dessin et des couleurs.
Quand à lady Elza, si sa personnalité m’a fait craquer, j’en suis tombé amoureux dès la première case. C’est exactement mon type de femme, mais je m’égare….
Le traitement comique des bagarres est celui des B & M. tout comme les visages des personnages ; On croit voir Olric ou son fidèle lieutenant chez certains personnages.
On est à mi chemin du pastiche de « menace sur l’empire » et la création originale du maître.
Cerise sur le gâteau, encore une fois, Elza est craquante (vous l’aviez compris!).

Pour résumer

Un super dessin qui sert un scénario polar se déroulant à Londres. L’histoire est classique mais ne sert que de faire valoir qu’à notre héroïne. Une histoire Londonienne qui rappelle les B & M . Je n’avais pas acheté le 1er tome. J’ai eu tord et j’ai corrigé cette faute de gout.

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