Les Centres sociaux parisiens soulignent 6 enjeux pour un mieux vivre ensemble à Paris
- les inégalités sociales
- la question scolaire
- le retrait des services publics
- le droit à la langue
- l'exclusion de nombreux habitants face à une montée de l'individualisme
- la non reconnaissance de l'importance de la vie associative
A la veille des élections municipales, la coordination des Centres sociaux parisiens et des Universitaires adressent 4 demandes aux futur(e)s élu(e)s de la ville de Paris.
1. Nous demandons une juste reconnaissance de notre rôle dans le développement social local et le
maintien voire la restauration du lien social. Nous souhaitons être considérés comme de véritables partenaires professionnels et citoyens.
2. Nous demandons la prise en charge intégrale de nos loyers, comme cela est le cas dans
la plupart des métropoles françaises (Lyon, Lille, Marseille).
3. Nous demandons le renforcement du financement socle de nos centres sociaux à hauteur d'au moins
60 000 euros supplémentaires par an et par centre (soit 0,1% du budget parisien de l'action sociale) afin d'être en capacité de faire face aux défis posés par la crise sociale et
économique qui touche un grand nombre de parisiens.
4. Nous demandons le renforcement des moyens financiers de notre fédération.
Nous, responsables associatifs et membres de collectifs œuvrant dans les quartiers populaires, réunis à Paris le 8 février 2014, décidons de nous constituer en une coordination citoyenne « Cela ne se fera plus sans nous ». Cette coordination prend une forme et un nom provisoires.
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La coordination est un lieu d’interpellations, de pression, de propositions et de co-constructions citoyennes. Elle prend acte des difficultés croissantes des quartiers populaires et entend peser sur les politiques qui y sont mises en œuvre en s’appuyant sur les initiatives locales et sur les revendications des habitants. Elle vise également à mettre en commun, discuter et diffuser des expériences participatives. Elle doit nouer des alliances et construire des échanges de savoir avec d’autres acteurs : écoles et universités, professionnels, juristes, fondations…
Cette coordination est composée de membres actifs d'associations et de collectifs d'habitants moins
structurés agissant dans des quartiers populaires.
L'adhésion y est volontaire mais elle engage les membres à initier ou à s'impliquer dans des démarches collectives locales et à continuer la construction de la coordination. Chaque association ou collectif disposera d'une voix lors des votes.
La coordination se réunira en septembre 2014 pour préciser son mode de fonctionnement avec l’ensemble des associations et collectifs qui l’auront rejointe d’ici là.
Elle a élu de façon provisoire deux porte-parole nationaux, Mohamed Mechmache et Nicky Tremblay et une instance de coordination et d'animation sur la base d’une représentation paritaire par région. Cette instance organisera la discussion sur le rôle et le fonctionnement de la coordination et travaillera avec les collectifs locaux à la mise en œuvre des actions préconisées par le rapport « Pour une réforme radicale de la politique de la ville. Ça ne se fera pas sans nous. Citoyenneté et pouvoir d’agir dans les quartiers populaires ».
La coordination a par ailleurs décidé de lancer une pétition nationale pour demander la création d’un fonds pour la démocratie d’interpellation financé par un prélèvement de 10% des réserves parlementaires et de 1% du financement des partis politiques.
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