ECOLOGIE/ ENVIRONNEMENT:
34. Concernant la base loisirs, il est temps de s’y attaquer sérieusement. C’est une
chance que nous n’avons pas saisie. Il convient pour cela de réfléchir au sens à
donner à cet équipement. Répondre aux besoins des habitants tout en veillant à la
préservation du patrimoine naturel. Pour ce faire nous proposons :
Que le secteur Ouest, voisin du parc départemental et ayant un rapport direct avec le centre ville soit traité en espace vert en accès libre. La partie basse de ce secteur pourrait accueillir un espace consacré aux activités de loisirs.
Au Nord, les espaces voisins des Bas Pays constituent un lieu idéal pour
implanter une ferme et des terrains maraîchers, avec un double intérêt
écologique et pédagogique.
l e massif forestier situé à l’Est pourrait dans un premier temps être conservé
en l’état et entouré d’un sentier de découverte, jalonné de postes
d’observation.
Ce sentier pourrait avoir son point de départ dans le secteur du château puis,
longer le cimetière, à la façon d’une coulée verte, créant une liaison directe
entre le cœur de ville et les Bas Pays.
Quant à la faisabilité : Une fois un nouveau projet établi en concertation avec
tous les habitants, il conviendrait de diviser sa partie centrale en grandes
zones pouvant être traitées séparément et accueillant chacune des
composantes de la future base.
Cecipermettrait d’ouvrir l’équipement progressivement, notamment sur sa
partie Ouest. À condition, toutefois, d’attribuer les budgets nécessaires pour
un démarrage sérieux des travaux, et particulièrement le comblement des
carrières dont le coût est extrêmement élevé.
35. A propos du projet TMB-méthanisation
Le travail d’information citoyenne réalisé par l’association ARIVEM a été
remarquable. C’est l’exemple de ce qu’il faut développer pour une participation
active de la population aux choix. Avec ce type d’usine, livrée clef en main par
des entreprises qui veulent faire de l’économie verte un business, on dit aux
élus : on s’occupe de tout, soyez tranquilles.
Mais cela ne marche pas, cela est dangereux (les preuves abondent maintenant) et
le résultat est anti-écologique : le compost est refusé par les agriculteurs sérieux.
Il faut traiter le problème à la racine, c’est-à-à-dire en osant dire aux citoyens :
ensemble, prenons cette question de nos déchets au sérieux. Cela commence par
le tri sélectif des déchets humides (dits bio-déchets) qu’il faut impérativement
séparer (4ème poubelle).
Apprenons à le faire : à l’école, dans les quartiers, dans les maisons.
Mettons en place un service public municipal et sur Est-Ensemble,
pour former des ambassadeurs de tris, pour organiser des réunions de quartiers,
pour s’inspirer des bonnes pratiques déjà mises en œuvre en France ou en Europe
(adhésion au réseau Zéro Waste). C’est possible, cela marche, cela créedes
emplois et du plaisir convivial : production de compost, fêtes de quartiers,
relations de voisinage.
On peut compléter cette action par la promotion de jardins maraichers sur des
terrains en friche, alimentés par ce compost, développant une petite culture en
circuit court, capable d’offrir légumes et fruits aux habitants à des prix modiques,
ou aux associations de restauration.
36. Malheureusement le mal est en partie fait avec le nombre incalculable
d’opérations immobilières dans le centre ville. Nous nous proposons dans le cœur
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de ville de stopper cette densification qui de plus engendre d’innombrables
inconvénients.
En matière d’assainissement nous devons prendre en compte que, dans
cet îlot, nous avons à faire au réseau unitaire qui existe par ailleurs dans la plupart
des cas. Cependant, l’absence de doubles canalisations l’une pour les eaux de
pluie et l’autre pour les eaux usées fait qu’en cas de gros orages ou de fortes pluies
nous constatons des remontées des égouts. Lors de la réfection des voiries, cette
question n’a pas été prise en compte et les constructions nouvelles déjà engagées
ne peuventqu’aggraver cette situation.