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Un Café Maison

Publié le 02 septembre 2012 par Makinohyd

Bonjour tout le monde ! Et oui, ça fait au moins un mois et demi que j’ai pas mis d’articles sur ce blog, mais avec le boulot, des recherches personnelles et tout ce qui s’ensuit j’ai pas eu le temps pour écrire quoique ce soit, sauf aujourd’hui ! J’ai fini le boulot (qui était vraiment génial d’ailleurs) et il me reste un peu de temps avant la reprise des cours dans une semaine, alors je vous ai concocté un petit article sur un livre que j’ai lu récemment, un véritable coup de cœur.

UN CAFE MAISON

Un Café Maison

Keigo Higashino est un auteur japonais de policiers principalement. Outre « Le Dévouement du Suspect X » et « La Maison où je suis mort autrefois », il a également écrit avec brio son tout dernier polar : « Un Café Maison ». Un roman à la fois calme mais sans temps mort. Il ne s’y passe pas grand-chose si ce n’est une très grande réflexion et une enquête bien menée par l’inspecteur Kusanagi, tiraillée entre son statut de fonctionnaire et ses sentiments inexplicables pour la suspecte n°1, et par sa jeune collègue Utsumi, obstinée et proche de l’ami physicien de Kusanagi : Yukawa qui va les aider à résoudre cette affaire menée par la présence du café et de l’eau. Tout tourne autour du café et de cette eau mystérieuse.

Résumé 

Ayané Mashiba décide de partir quelques jour chez ses parents à Sapporo après que son mari lui ait annoncé qu’il la quittait pour une autre femme, qu’elle ne connaît pas, soi-disant. Quelques jours plus tard, alors que sa maîtresse venait le voir, son mari meurt, empoisonné en buvant son « café maison ».

On comprend vite de qui il s’agit sans forcément vouloir y croire et finalement de nouveaux indices, de nouveaux faits et de nouveaux suspects s’ajoutent au dossier et on finit par ne plus savoir qui ou quoi croire. La fin n’est pas si surprenante que ça, quand on apprend enfin qui est le meurtrier (ou la puisqu’il peut s’agir d’une femme également, ne l’oublions pas), on se sent à la fois déçu et soulagé de savoir enfin la vérité, la vérité à laquelle on s’attendait un peu, voire beaucoup. Mais même si la fin est prévisible ici, cela n’enlève rien au charme et au style fluide du roman. Cette fluidité nous emporte totalement dans le monde de l’auteur et il y a un je-ne-sais-quoi qui nous empêche de relever la tête et qui nous donne encore plus envie de continuer.

Je l’ai terminé en deux/trois jours et j’ai complètement accroché. Un vrai coup cœur que je conseille à tout le monde et en particulier aux amateurs de policiers japonais.


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