Bitten // Saison 1. Episode 8. Prisoner.
Par bien des aspects, Bitten ressemble à Teen Wolf. Ce n’est pas une critique, au contraire mais un atout à mes yeux. Cet épisode n’était pas nécessairement
différent des autres mais permet aussi à Bitten de conserver une certaine fluidité. Son récit a beau être morcelé de moments assez ennuyeux, le tout reste assez intéressant pour
me donner envie d’aller de bout en bout. Pour une série dont je me moquait de plus ou moins tout lors du premier épisode, je dois avouer que cela a beaucoup évolué. Maintenant la série est
différente car elle a voulu simplement prendre du temps pour associer son esprit assez fun à quelque chose de légèrement plus soigné. Certes on nage en plein dans les grosses lignes et notamment
dans les grosses facilités scénaristiques mais on ne peut pas trop le lui reprocher. De toute façon, ce n’est pas une série qui atteindra des sommets. Mais elle tente en tout cas d’être
suffisamment sympathique pou que le téléspectateur ne s’ennuie pas. C’est une bonne chose déjà vous ne pensez pas ? Mis en scène par Grant Harvey (réalisateur de gros nanars
inconnus comme Une vie en danger avec Julie Benz ou Ginger Snaps avec Emily Perkins), l’épisode tente de capturer l’univers de
Bitten avec beaucoup de légèreté.
Bitten n’est pas la série la mieux mise en scène, et puis il faut bien avouer que tant que Russell Mulcahy ne viendra pas réaliser un épisode, cela reste d’être
toujours du même genre, mais malgré tout je suis heureux de voir que la série adopte peu à peu son propre style. Will Zmak, le scénariste de l’épisode a déjà travaillé sur
Motive ou encore Les vies rêvées d’Erica Strange. On ne peut pas dire qu’il soit un scénariste chevronné mais il parvient malgré tout à donner aux personnages
suffisamment de bons sentiments pour que l’on s’y attache. Certes, il s’appuie sur ce que Bitten fait depuis le début et reste dans la continuité mais justement, ce n’est pas
toujours fait de rester dans le même courant alors que l’on peut parfois être tenté de faire d’autres choses. Elena et Clay forment toujours le duo phare de la série mais ils vont malgré tout
plus ou moins faire leur cuisine chacun de leur côté. C’est une opportunité intéressante pour aller beaucoup plus loin que cette simple relation.
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Note : 4.5/10. En bref, pas folichon, l’épisode aurait peut-être mérité un coup de fouet. Pourtant tout n’est pas à jeter.