Magazine Beaux Arts

Art souterrain 2014 - 2

Par Marieandreecote
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
Jacques Samson

L'installation présente deux séries qui s'interpellent. Les Vecteurs, formes sculpturales déposées sur socles semblent, tels des trous noirs, étrangement générées par une force gravitationnelle. Les Embranchements, des structures installées au mur, de plus petite dimension, sont faites d'un matériau lisse, noir et coulant, le caout- chouc, qui oppose aux objets plus imposants des formes fluides aux multiples évocations: branches, ruissellements, veines, terminaisons nerveuses. Dans ces deux modes de construction, la forme se déploie selon le caractère même du matériau et la volonté insatiable de l'artiste d'en explorer tous les possibles.ART SOUTERRAIN 2014 - 2
                                                             Baptiste Grison

Ce projet est le fruit d’un travail réalisé avec des réfugiés que le gouvernement du Canada a installé à Joliette, ville qui jusque-là avait une population plutôt homogène de souche québécoise. Pendant près d’une année, l’artiste a fréquenté six familles d’origines diverses, avant de les photographier dans leur salon, ajoutant aux impressions les images des rues de la ville qu’ils appréciaient le plus. Ce projet a été présenté à l’extérieur, dans le centre-ville, comme une manière de faire les présentations entre les jolitettains d’origine et ces nouveaux venus.
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
CERRUCHA

La Cartographie de la peau

est une installation audiovisuelle de portraits accompagnés de témoignages de réfugiés et de sans papiers résidants à Montréal. Les corps ont été entaillés, la cicatrice représentant le chemin qu’ils ont pris depuis leur terre natale jusqu’à Montréal. Il s’agit de partager la sagesse qu’ils ont acquise, de révéler leur courage, les leçons et les séquelles émotionnelles qu’ont laissé ce déracinement et la nécessité de se reconstruire. L’art permet de rendre visible une population qui est rarement présente dans l’espace public. ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
                                                            Claudette Lemay              

Dans la vidéo Fenêtres d'écoute, six personnes décrivent des ambiances à partir d'archives sonores de lieux publics. Avec ces repères le spectateur se fait une image de l'espace. Mais cette image est fugitive et furtive, elle se construit au fil des récits qui se déploient, se superposent ou se contredisent parfois. Claudette Lemay s'intéresse aux écarts entre ces récits, à l'interprétation et l'invention inhérente à toute activité de traduction.ART SOUTERRAIN 2014 - 2
Diane GougeonLes caractéristiques de couleurs, de motifs et de taches de l’iris de l’œil étant plus spécifiques que l’empreinte digitale, la science de la biométrie permet maintenant de les représenter sous forme de code binaire afin de rendre l’identification plus efficace. "Les Iris" évoque ce phénomène de numérisation d’attributs biologiques uniques et d’atomisation des moyens de reconnaissance qui s’en suit. 
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
Sonia Khenfech
"Chant de monnaie, champ de Monet" est une installation qui explore la question de l'enracinement par un langage sonore analogique. Faisant spécifiquement référence à la peinture de Claude Monet, "Les coquelicots" (1873), L'installation s'actualise via de nouveaux médias. Les haut-parleurs deviennent les négatifs des coquelicots qui s'inscrivent dans l'espace, telle une architecture émergente où l'homme s'enracine à sa terre. Les différents sons émanant de façon ponctuelle activent la participation/l'inscription d'une société contemporaine dans l'espace et le temps. Ce projet est présenté avec la participation de l'artiste Denis Labelle, originaire de Montréal. ART SOUTERRAIN 2014 - 2Sophie Cardin

ART SOUTERRAIN 2014 - 2
ART SOUTERRAIN 2014 - 2
Emmanuel Chieze
Émigration, exode rural, déménagement pour le travail, déplacements forcés de population dus à la guerre, à la persécution ou à la famine : autant de facteurs qui contribuent à déraciner les gens et les amènent à se réenraciner ailleurs, chacun à sa façon, du mieux qu’il le peut. Les cuirs chevelus représentent métaphoriquement la variété des réenracinements possibles, certains terrains semblant plus accueillants que d’autres. Les prises de vue ont été réalisées en un court laps de temps, dans un édifice commercial de Montréal côtoyés par des gens de diverses originesPhotographies: Marie-Andrée CôtéSource: ARTSOUTERRAIN

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