Almost Human // Saison 1. Episode 12. Beholder.
A la fin de cet épisode, je dois avouer que j’ai eu de la peine pour Kennex. Je dois avouer que je me suis attaché aux personnages de Almost Human et c’est cette fin d’épisode
qui m’en a fait prendre conscience. La série prépare de toute façon le fait que Kennex et Stahl vont finir ensemble dans les années à venir (si Almost Human a la chance d’être renouvelée). Mais
Stahl n’est pas disponible pour le moment et j’ai eu de la peine pour Kennex car ils vont très bien ensemble. De plus, ce dernier commence à peine à revenir dans la course qu’il tombe sur une
fille déjà casée. Il n’a vraiment pas de chance et puis il mérite d’être heureux au fond. C’est quelqu’un de bien. Heureusement qu’il n’y avait pas Dorian pour gâcher ce moment d’ailleurs, cela
aurait été problématique. Cette semaine, « Beholder » se concentre sur l’histoire d’un homme qui utilise la nouvelle technologie afin de s’offrir un visage parfait. Ce
n’était pas l’enquête la plus passionnante que la série ait pu nous délivrer mais en tout cas j’ai ressenti quelque chose de différent face à cet épisode, comme cette impression que tout est à sa
place. Je n’ai pas été chamboulé alors que c’est le genre de choses qui pouvaient arriver encore récemment.
Disons que le problème de Almost Human jusque là ce fût que la série manquait cruellement d’engagement envers ses téléspectateurs. Maintenant que l’on a plus ou moins toutes les
données, le téléspectateur peut se laisser voguer au gré des intrigues et je dois avouer que j’ai bien aimé ce qu’ils font dans « Beholder ». L’intrigue de la semaine n’est pas utilisée
afin de donner plus de sens métaphysique et puis il n’y a pas de critique de la société qui est faite (même si la superficialité est encore mise en avant au travers de l’exploitation de la
technologie pour du superflu). C’est Kennex, cette voix de la raison, qui insuffle à Almost Human le besoin de parler plus ou moins de technophobie. Cela a toujours été très
sous-jacent (sauf dans le pilote avec la rencontre entre Kennex et les androïdes). De son côté, Stahl continue d’être à sa place. Minka Kelly n’est pas l’actrice la plus nuancée du monde mais je
trouve qu’elle s’installe ici très bien et la série semble de mieux en mieux savoir quoi en faire (notamment en la mettant dans les pattes de Kennex). Mais pas seulement pour ça.
Note : 7/10. En bref, un agréable épisode de Almost Human.