Revenons au pacte de responsabilité. Ce que j’avais annoncé dans mon précédent billet s’est donc hélas confirmé. Finalement, dans l’histoire, le seul qui reste droit dans ses bottes, puisqu’il avait déjà prévenu qu’il ne ferait aucune concession, et qui a tenu parole, c’est le Medef.
Par contre, en termes de combativité, on ne peut pas en dire autant de ce syndicat de compromis(sion) qu’est la CFDT…. Qui a encore, comme toujours, et comme la dernière fois lors de l’ANI, en cette période de quasi-retour à l’esclavage, négocié le poids des chaînes :
«Il n’y a pas d’engagements chiffrés» sur les créations d’emplois attendues des entreprises en échange de 30 milliards de baisses de cotisations promises par le gouvernement, a expliqué le chef de la délégation du Medef Jean-François Pilliard" (comme il porte bien son nom…).
Les négociations, comme cela était prévu avant même ce simulacre de négociation, puisque tout était déjà ficelé avant, sont en effet renvoyées aux branches professionnelles…. De quoi continuer dans le grand n’importe quoi et alourdir la facture des inégalités pour les salariés. Un accord qui sera sûrement acté par le gouvernement, comme pour l’ANI, alors que les 3 syndicats qui ont accepté cet accord indigne ne sont en aucun cas majoritaires. Mais de cela, c’est à dire de la démocratie réduite à son plus simple appareil, qui s’en soucie encore ?
S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là.
Car verser des milliards en pure perte, sans la moindre assurance que cela créera des emplois, voilà qui est une assez formidable leçon d’incurie gouvernementale. Les socialistes ressemblent de plus en plus aux cocus de l’histoire, avec un (très) petit h. Nous avons le devoir de nous rebeller contre et ordre injuste.