Un communiqué de « 40 millions d’automobilistes ».
Un contre-sens économique
Il faut minimiser les temps en voiture si on veut optimiser les temps de travail. En descendant à 30km/h, on sera davantage au volant et moins au bureau.
Généraliser le 30 km/h en ville est une erreur, car cette limitation de vitesse n’est adaptée que sur des zones courtes, là où les automobilistes doivent être vigilants. Étendre les zones 30 sur de longues distances aurait pour effet de banaliser la réduction de la vitesse, qui ne serait alors plus associée pour l’automobiliste à la présence potentielle d’un danger. C’est pourquoi la limitation à 30km/h est adaptée, par exemple à proximité des zones piétonnes ou aux abords des écoles.
Un contre-sens social
Ne perdons pas de vue que nos véhicules sont aussi un moyen de transport essentiel à notre vie de tous les jours, en dehors du simple aspect « travail ». En réduisant quasiment par deux les vitesses autorisées, il est certain que le temps passé dans nos véhicules serait une atteinte grave à notre liberté. Allonger les temps de déplacements, c’est raccourcir nos temps de loisirs !
Un contre-sens écologique
Toutes les études indiquent que circuler à 30 km/h au lieu de 50 km/h provoque une augmentation sensible des émissions polluantes. De plus, en ralentissant le flux de la circulation, on crée davantage de bouchons. Et nous savons tous que les bouchons constituent la situation la plus pénalisante en termes d’émissions carbone.