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Tomber sur un Buisson ou un Belkacemi

Publié le 06 mars 2014 par Falconhill
Tomber sur un Buisson ou un Belkacemi Tout a été dit sur l’affaire Buisson. Je ne rajouterai rien. Sinon que cela ajoute à mon écœurement, déjà très fort par un début d’année qui a commencé sur les chapeaux de roue. Je n’avais déjà pas une grande affection pour Patrick Buisson auparavant. Aujourd’hui…
Je me souviens de « l’affaire des quotas » en équipe de France. L’affaire où Laurent Blanc et quelques responsables avaient été enregistrés à leurs insu par le sinistre Mohamed Belkacemi. Qui avait ensuite transmis l’enregistrement pirate à Médiapart, qui s’était empressé d’en faire une affaire.  Alors que pour moi la véritable affaire, le véritable scandale, c’était qu’une personne puisse enregistrer des personnes sans leurs consentements, pour leur voler des paroles, et ensuite en faire une utilisation plus ou moins morale. J’avais, à cette époque, apporté un soutiens total et sans ambiguïté à Laurent Blanc et son staff. J’avais exprimé mon dégoût vis à vis de ce Mohamed Belkacemi, qui s’était livré à des actions assez méprisables.
J’avais écrit un billet : « l’espionnage et la délation font elles parties du travail ». Ce triste personnage, Mohamed Belkacemi, avait sorti l’argument suivant « je n’ai fait que mon travail ». Quelque part Patrick Buisson pourrait également sortir cet argument délirant : il n’en resterait pas moins abject.
Finalement, nous pourrions tous tomber sur des Mohamed Belkacemi ou des Patrick Buisson. Se faire enregistrer malgré nous, se faire voler nos propos. Tout à l’heure, à la machine à café, je disais des conneries. Je racontais la blague du papa ours qui dit à ses enfants ours « pour faire les enfants, le papa met une graine sur le ventre de la maman, et il la pousse dedans le ventre avec sa grosse bite ». J’aurais pu être enregistré… Nous aurions pu être enregistrés, car nous étions plusieurs. La personne avec l’enregistrement n’en aurait rien fait. Mais ça m’aurait emmerdé.
Quand j’ai des discussions plus sérieuses dans mon bureau, ou à la mairie, c’est pareil. Je pourrais tomber sur une personne que je pense connaitre, qui pourrait me faire un coup à la Buisson. C’est presque effrayant à bien y penser. C’est effrayant.
Je n’arrive pas, plus, à rire de ces histoires… Je laisse à d'autres le soin d'en tirer des conclusions politiques ou politiciennes, d'en faire une instrumentalisation militante. Mon seul sentiment est une nausée qui ne passe pas, depuis un bon moment. Je suis peut être malade. Ou bien est ce notre époque qui l'est, malade...

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