Il est obvie que l’État capitaliste à la solde de quelques magnats de banques, de bourses et de compagnies multinationales de tous genres, est fasciste malgré les apparences de démocratie qu’il se paie. Il faut aussi souligner que l’État est ce que les hommes et groupes du pouvoir le font. Après avoir imaginé « l’État totalitaire » (vocable inventé par Mussolini) selon la répressivité, les ploutocrates maintiennent le totalitarisme d’État par la finance, la monnaie, le crédit, la loi du travail, l’illimitation du droit de propriété… Mais, attention, la répressivité est souriante, et sans jamais s’estomper d’un seul cran dans nos démocraties numismolâtres, elle se joue des débiles et des naïfs. Naïfs complaisants que nous sommes tous, nous qui, en travaillant et consommant dans les règles de l’ordre établi, nous faisons complices du crime contre l’humanité des oligarchies séquestreuses d’État, collaborant de fait avec les pires criminels autorisés de la planète! La société se purifiera de l’infamie des ploutocrates, lorsqu’elle brandira la désobéissance civile en tant que refus d’être la force de base du mal planétaire.
Dans un monde mené par les oligarchies, l'État ne peut être que Moloch. L'on saisit pourquoi ledit État est devenu le rétiaire de la finance exterminatrice que garantissent et pérennisent les grands partis politiques faiseurs de gouvernements larbins.
Il est fatal, dans le capitalisme, que les biens communs de l'humanité soient volés par quelques-uns; il est inéluctable, parce que relevant de la logique même du bourgeoisisme social, que la démocratie y soit déviée en ploutocratie et qu'une oligarchie séquestre l'État ainsi exproprié au peuple qui perd toute autodétermination, lors même où il croit illusoirement élire ses dirigeants...
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE
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