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Critiques Séries : Rake (US). Saison 1. Episode 5. Bigamist.

Publié le 06 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Rake // Saison 1. Episode 5. Bigamist.


L’épisode précédent m’avait donné envie d’être confiant et puis « Bigamist » fait tout le contraire. Du coup, je ne sais toujours pas sur quel pied danser avec cette série. Pourtant elle a tellement de potentiel. Encore une fois le côté judiciaire joue le jeu de la logorhée verbale. Il y a tout un tas de choses dites et puis en fait rien de bien intéressant. On a l’impression que les scénaristes veulent tout caser et du coup, au delà de l’aspect judiciaire, cet épisode tombe dans d’autres pièges. Et notamment celui de créer un épisode cohérent du début à la fin. Ecrit par Kit Boss, scénariste pour des comédies animées comme Bob’s Burgers ou encore King of the Hill (il y a quelques années de ça), il n’arrive pas à donner ici à l’épisode une impression de cohérence. Ca part donc dans tous les sens et c’est bien dommage. Il n’y a donc que très peu de substance à sortir de cet épisode (si tant est qu’il y en ait réellement). Quand on creuse un peu l’épisode on se rend compte que finalement, Rake a de gros problèmes. La série nous avait introduit précédemment le personnage de Margaret. Tout cela était une bonne idée, surtout de la manière dont l’épisode précédent s’achevait mais j’aurais bien aimé que cela soit encore plus passionnant.
J’ai comme l’impression que Rake est un peu écrite comme la vie vient, comme si finalement il n’y avait rien à comprendre et se laisser porter par un personnage en roue libre. Certes Keegan a ses atouts et c’est bien de le laisser courir dans tous les sens, mais est-ce cohérent tout ce que l’on voit à l’écran ? Non. J’ai bien aimé voir Michael Imperioli (Detroit 187, Les Soprano) dans le rôle d’Alberto Rinaldi qui est accusé d’avoir deux femmes. La polygamie est quelque chose d’amusant au premier abord et Rake aurait très bien pu faire un vrai ode à la polygamie, faire quelque chose de subversif. Mais rien. La série tombe alors dans l’étalage de clichés plus ou moins intéressants mais qui ne m’ont finalement pas tant fait rire que ça. Car encore une fois Rake a aussi un problème d’équilibre. On ne sait jamais sur quel pied danser avec cette série. S’il faut rire ou pleurer, ou bien s’ennuyer. C’est au choix mais malheureusement le téléspectateur que je suis est un peu perdu dans cette série foutraque. Greg Kinnear a beau être sympathique, son personnage n’a rien d’intéressant finalement.

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Mais c’est lui la tête de la série. L’autre souci que j’ai avec Rake c’est cette impression que l’on est au bal de la femme. Je me demande si les téléspectateurs ou téléspectatrices viennent vraiment regarder cette série pour les beaux yeux de Greg Kinnear qui reluque des femmes à longueur d’épisodes ou bien si c’est pour trouver quelque chose d’intelligent d’un point de vue judiciaire avec un personnage subversif. Je suis dans la seconde catégorie. Je m’attendais à un vrai House judiciaire mais c’est tout le contraire que l’on a. J’aurais préféré une pâle copie de la série médicale plutôt que cette série prémâchée où tout est plus que prévisible. Quelques répliques viennent cependant enrober le tout et ne pas nous faire passer un moment totalement désagréable mais cela manque tellement de finesse et d’intérêt. Je me demande où est ce que les prochains épisodes vont aller et surtout si ce que j’ai vu comme potentiel dans l’épisode précédent saura se révéler un jour. Ce serait dommage de gâcher complètement Rake avait que le cabinet de Keegan ne ferme ses portes.
Note : 3.5/10. En bref, toujours aussi maladroite cette série.


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