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Des composants de la centrale de Ouarzazate testés en Allemagne

Publié le 07 mars 2014 par Massolia

Des composants de la centrale de Ouarzazate sont testés en Allemagne par le Centre aérospatial allemand (Deutsches Zentrum für Luft-und Raumfahrt, DLR). Ces tests concernent les performances et la durabilité des réflecteurs et des récepteurs. Ils ont été élaborés en collaboration avec le Centre Espagnol de Recherche sur l’Energie, l’Environnement et les Technologies, CIEMAT (Centro de Investigaciones Energéticas, MedioAmbientales y Tecnológicas). Ces contrôles de qualité sont les premiers à permettre une évaluation de la qualité de la centrale solaire et de la longévité des composants, selon le DLR.
La centrale solaire de Ouarzazate est la première dans le Plan solaire marocain, qui prévoit une fourniture de 2 000 mégawatts d’ici 2020. Les travaux ont débuté depuis mai 2013. Dans trois ans, la centrale sera connectée au réseau électrique et fournira 500 mégawatts. C’est une centrale qui utilise des réflecteurs en forme de parabole pour concentrer les rayons du soleil, le tube récepteur longe la ligne focale des réflecteurs. Ensuite, le tube capte le rayonnement solaire pour le transformer en chaleur.
Le rendement d’une centrale électrique et de sa capacité à fournir d’électricité, sans signes de vieillissement est fortement déterminé par la qualité des réflecteurs et des tubes de réception. SENER, qui fait partie du consortium sélectionné pour construire la centrale, voit les essais comme une étape importante vers la réussite de l’installation de l’énergie solaire. « Ces contrôles de qualité de DLR nous permettent d’identifier les meilleurs fabricants de composants pour les centrales. Ils nous aident aussi à faire des évaluations précises de la performance des centrales et la durabilité », explique SENER.
Les chercheurs du DLR vont tester les performances du récepteur au Centre QUARZ basé à Cologne. Ils vont également enquêter sur le pourcentage de lumière du soleil que les tubes pourront convertir en chaleur. Ils étudieront en outre la quantité d’énergie thermique que ces tubes émettent pour l’environnement au lieu de la transporter en direction de l’évaporateur et de la turbine. Ces tests permettront ainsi de savoir exactement combien de rayons solaires sont réfléchis sur le tube récepteur. « Ces tests de qualité sont des procédures standard que DLR a menées depuis de nombreuses années pour le compte des fabricants », explique Johannes Pernpeintner, chef de projet.
Au-delà des tests de qualité et avant de décider sur les fabricants de tubes et les réflecteurs, le SENER a tenu à déterminer comment les composants pourraient survivre 25 ans et où les signes de vieillissement doivent être attendus.


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