Magazine Médias

Ender’s game

Publié le 08 mars 2014 par Bigreblog

De temps en temps, ça arrive, Brother choisit un chouette film à regarder le vendredi soir. Si, je vous jure.

Oubliés, les Amazing Spiderman et autres Green Lantern, non, cette fois, il est arrivé avec un film que j’aurais voulu voir au ciné, et en 3D, avec un tout jeune acteur que j’aimais déjà bien avant qu’il n’entre dans la puberté.

Aujourd’hui, je vais vous parler de Ender’s game, la Stratégie Ender.

Andrew Ender Wiggin est un jeune garçon de 15 ans à peine, membre de l’école militaire terrestre. Cinquante ans auparavant, la planète a été attaquée par une espèce extraterrestre, les Doryphores. Désormais, ce sont les enfants les plus à même de protéger notre planète bleue. Étouffant sous les jeux vidéos depuis qu’ils sont tout petiots, ces adolescents connaissent des stratégies que les adultes leur envient.

a1

Ender se trouve bien vite au centre de toutes les attentions du Colonel Graff, qui veut le voir prendre le contrôle de la flotte humaine…pour détruire une bonne fois pour toute l’ancien envahisseur…

Le râleur au premier rang se plaint déjà. "Pfff, encore de la science-fiction, comme si y en avait pas assez."

Mais en fait, je réfute ça. Ce n’est pas que de la science-fiction. En fait, la science-fiction est bien derrière dans les thèmes du film. Le premier d’entre eux est l’éthique.

Ces jeunes garçons et filles oublient tout de l’éthique lorsqu’ils jouent un jeu vidéo. C’est tuer ou être tué, et quitte à éradiquer une espèce entière, ce n’est qu’un jeu, n’est-ce pas?

Ender se connait des pulsions violentes, qu’il sait liées à ces mêmes jeux vidéos. Et même s’il apprend au fur et à mesure à les contrôler, il est manipulé pour les utiliser le plus possible. Outre sa capacité à improviser des stratégies magnifiques en quelques secondes, c’est après tout un soldat, et les soldats…obéissent.

a1

C’est donc cela qui est au coeur du film: la violence qu’entraine trop de jeux vidéos de guerre, et le tuer ou négocier.

Ender choisira de tuer dans ce qu’il croit toujours être un jeu. Quitte à perdre son âme en même temps.

a1

Je trouve ça d’une beauté incroyable et en même temps affreux, de traiter cela.

Car je sais, je suis persuadée que les jeunes d’aujourd’hui, les plus concernés par ces Dawn of War, Call of Duty et autres jeux où l’on ne fait que tirer pour penser ensuite, eh bien, ces jeunes n’auront rien compris au film. Et c’est bien dommage.

Si je dois parler du casting, je vais m’emballer.

Harrison Ford est parfait en Colonel Graff, homme qui veut éradiquer une menace qui n’existe pas, qui considère ses soldats comme des pions sur un échiquier et rien de plus. Il est néanmoins rendu humain par le fait qu’il se rend compte de ses erreurs.

Sir Ben Kingsley (tatoué pour l’occasion) incarne Mazer Rackham, le héros légendaire qui a détruit le vaisseau-ruche de la première invasion.

Hailee Stenfeld, la très jeune actrice découverte dans True Grit, incarne Petra, la meilleure amie d’Ender à bord de l’école de guerre, experte en tir.

a1

Et Abigail Breslin, la petite choupette de Little Miss Sunshine, qui a bien grandi, incarne Valentine, la soeur ainée d’Ender, la personne qu’il aime et qu’il respecte le plus au monde.

Alert! Scene stealer spotted! Alert!

Vous ne l’avez pas vu venir, hein? ^^ Bon, pour être honnête, il n’est pas vraiment le scene stealer, vu que c’est le héros du film, mais bref. Il vole l’écran, il est trop minouche et quand il sera plus vieux, je vous parie tout ce que vous voulez qu’il sera canon.

Asa Butterfield incarne Ender.

a1

Les novices qui passent par ici se disent "C’est qui celui-là? Jamais entendu parler."

Et bien, pour les plus jeunes (ou les plus chtarbés qui assument aimer les films de gosses comme moi), ils l’auront reconnu comme Norman dans Nanny McPhee. Les plus connaisseurs l’auront reconnu en Hugo Cabret de Scorsese. Mais moi et tous les nostalgiques de Merlin, feu ma série chouchoute, nous l’auront reconnu en Mordred. Mon druide préféré.

Voilà donc pour Ender’s game. Vous l’aurez donc compris, ce qui m’a le plus touchée dans ce film, c’est le message. Et je remercie l’auteur, Scott Ward, d’avoir un jour pensé à écrire un roman là-dessus. Thanks Sir.

Note: 9,25/10 (scénario: 10/10jeu: 9/10 (Asa, magistral)BO: 8/10 (non sans rappeler grande soeur Oblivion d’ailleurs)message: 10/10)

Je passe ici un ptit shout-out à Gavin Hood, le réalisateur: Gros, après avoir pondu la bouse que fut X-Men Origins: Wolverine, tu es revenu de loin, et c’est tant mieux!

a1



Retour à La Une de Logo Paperblog