Elementary // Saison 2. Episode 16. The One Percent Solution.
Je sais bien que ce qui a toujours fonctionné dans Elementary c’est le passé de son héros. Et quand il doit le confronter comme c’est le cas dans ce tout nouvel épisode, c’est
généralement synonyme de réussite. En tout cas, je ne vois pas comment cela pourrait être le contraire. Mais d’un autre côté, je pense aussi que cet épisode manque d’un léger petit truc qui
aurait pu le rendre encore plus surprenant. C’était peut-être trop engoncé dans une narration pas très fluide. Pourtant, il y avait de très bonnes choses, comme le retour de Lestrade par exemple.
Ce dernier est toujours là dans la série pour se mettre dans les pattes de Sherlock. On a l’impression que l’un des deux veut toujours manger l’autre afin d’être le meilleur. Ce
petit jeu fonctionne terriblement bien et donne aussi à l’épisode un vrai coup de fouet alors que j’ai pu le trouver, dans sa globalité, un peu patapouf. C’est un reproche légitime que je peux
faire à la série étant donné que l’on arrive presque au bout de la seconde saison et qu’il devrait déjà y avoir une amorce. Je suppose que le gros souci de cette année est peut-être l’absence
plus que notable de Moriarty. Cette dernière n’a fait qu’une micro apparition dans un épisode il y a de ça quelques temps et depuis plus rien (et quand je lis qu’elle ne reviendra pas cette
saison… je suis assez surpris).
Du coup, Elementary tente de vivre au travers d’autres personnages, d’autres intrigues. Le travail qui a été fait au début de la saison sur les personnages était merveilleux et
je dois avouer que j’aurais bien aimé que cela se poursuivre dans ce tout nouvel épisode. Il y avait largement de quoi faire, surtout avec le passé de Sherlock. Mais rien. Je
n’ai pas été aussi excité qu’auparavant, désolé. C’est là que Lestrade entre plus ou moins en jeu. Ce dernier n’est pas là pour réellement faire évoluer quoi que ce soit mais simplement nous
apporter un peu de finesse humoristique. Car celui-ci fonctionne à merveille. Sherlock est légitimement en colère contre Lestrade alors que ce dentier n’a cessé d’années en
années de se servir de lui. Du coup, l’ego de Sherlock reprend le dessus et Joan est là pour plus ou moins tenter de calmer le jeu en raisonnant son très cher ami. D’ailleurs,
Joan ne sert pas à grand chose dans cet épisode mais peu importe, car ce n’est pas elle le sujet et encore moins ce qui intéresse le téléspectateur. Du coup, Elementary s’amuse
de ça et nous délivre quelque chose de très intéressant.

P.S. : J’aimerais bien goûter une pâtisserie de Sherlock.
Note : 5/10. En bref, je suis déçu par la manière dont Elementary tente de développer Sherlock et son passé sans réellement s’y intéresser.