C’est l’année des parachutages politiques au Québec. Le parachuté d’aujourd’hui est de Pierre-Karl Péladeau (PKP), comme candidat du Parti Québécois (PQ) dans le comté de Saint-Jérôme pour l’élection générale québécoise du 7 avril prochain. Ce parachutage est sûrement décevant pour plusieurs membres du PQ de ce comté car PKP n’a aucune attache à la mandature visée. Ce privilège politique qu’a accordé la première ministre Pauline Marois à cet homme d’affaires a été fait aux dépens des candidatures locales.
Pourtant le PQ se targue d’être un parti démocratique. Il l’était, mais l’est-il encore si on en juge par les nombreux parachutages que Pauline Marois a fait récemment ici et là au Québec ? Si elle avait insisté pour que Péladeau soit candidat à la convention pour le choix du candidat où les membres PQ du comté St-Jérôme pouvaient voter et l’auraient appuyé publiquement, cela aurait été normal et PKP aurait probablement gagné. Mais la stratégie électorale de Marois requiert des éléments-surprises pour marquer l’esprit des électeurs et une candidature telle que celle de PKP en est un bon. D’autant plus que ce dernier a affirmé publiquement, il y a une semaine, qu’il ne serait pas candidat.
Le PQ n’est pas le seul à agir ainsi car de plus en plus les autres partis font de même. En France, c’est la normalité. Alors pourquoi devenir membre d’un parti si on ne peut prendre part à toutes les décisions qui ont rapport à notre comté ou si on ne peut rêver de devenir député du comté. C’est sûrement une décision qui affecte négativement le membership d’un parti dans un comté et par conséquent son action politique.
J’ai écrit un blog le 20 avril 2013 intitulé "Un géant Pierre-Karl Péladeau" qui illustre qui il est. On peut le trouver sur mon blog avec la boîte "Rechercher" ou en utilisant le lien suivant: http://claudedupras.blogspot.com/2013/04/un-geant-pierre-karl-peladeau.html.
Aujourd’hui, nous avons la confirmation où il loge politiquement. Pierre-Karl Péladeau est un séparatiste. Il veut que le Québec quitte l’ensemble Canadien. Sur ce plan, je ne le suis pas. La décision des électeurs de Saint-Jérôme devrait donc porter sur le choix suivant, d’un côté le Canada et de l’autre PKP.
Mes ancêtres qui venaient justement de St-Jérôme et de la région des Laurentides du curé Labelle ont bûché dur et travaillé sans relâche pour que le Canada se développe et soit uni et que le Québec soit fort et politiquement autonome. Aujourd’hui, ces objectifs ont été atteints. Le pays est un des meilleurs, un des plus riches et le deuxième plus grand pays au monde. Le Québec a un gouvernement fort avec une très grande autonomie politique. Je tiens trop au Canada pour mes descendants pour le laisser aller aux mains de mes compatriotes des autres provinces. Je considère que ce serait une erreur magistrale pour l’avenir de tous nos jeunes québécois de se départir d’une telle richesse et des possibilités d’avenir qu’il leurs offre.
Claude Dupras