A l’instar du secteur des résidences de tourisme, le marché des appart-hôtels rencontre également des retards de loyers des exploitants,ce qui pénalise les investisseurs.
Une résidence située près du Parc des Expositions de Montpellier« Etant copropriétaire dans la résidence EUREKA à Montpellier, commercialisée par une filiale de la Caisse d’Epargne et dont l’exploitant est Park & Suites, je crains le pire pour l’avenir de mon placement immobilier. Les loyers sont payés en retard par l’exploitant » me confie un investisseur privé. Il a misé sur ses loyers pour rembourser son emprunt immobilier.
Autre témoignage « Ma fille détient un studio à Aix. Depuis 3 trimestres les loyers ne sont plus payés par Park and Suites. D’autres propriétaires sont confrontés au même problème. L’intervention d’un avocat semble débloquer la situation. Il se dit que ces retards leurs permettent de faire de la trésorerie pour se rapprocher d’un autre exploitant » explique un abonné à mon blog.
Un rapprochement avec GFE ?
Les résidences de tourisme ne constituent pas les seuls programmes immobiliers à rencontrer des problèmes avec leur exploitant. Les résidences urbaines destinées aux voyages d’affaires et/ou aux étudiants ne sont pas épargnées. Suite à la sortie d’un investisseur institutionnel de son capital, GFE (Groupe France Epargne) exploitant des résidences en ville sous l’enseigne AppartCity aurait lui aussi des difficultés pour honorer ses loyers en temps et en heure. Dans le giron de Magny Investissement, cette société afficherait un déficit de l’ordre 9 millions d’euros en 2012 contre d’environ 5 millions en 2011.
Dans ces conditions, il semblerait que Park and Suites vienne à son secours. En atteignant 1.147 millions en 2012 contre 784 millions en 2011, ses résultats financiers permettent cette opération de rapprochement. Des victimes d’Apollonia connaissent déjà cet opérateur. Des investisseurs plus récents ont eux aussi affaire à cet opérateur. Il lui reste à honorer ses loyers en temps et en heure.