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12/03 Politique en parler françois : savoir sans savoir tout en sachant qu'on sait, mais pas trop.

Publié le 12 mars 2014 par Jorge
12/03 Politique en parler françois : savoir sans savoir tout en sachant qu'on sait, mais pas trop.

Ne m'en veuillez pas si je pastiche un peu M. Haraucourt, en disant :


Mentir, c’est mourir un peu
C’est mourir à ce qu’on aime.
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.

Madame Taubira d'abord, M. Ayrault ensuite auraient dit la vérité tout en mentant car la question qui leur était adressé n'aurait pas été posée dans les bon termes.
Depuis deux ans, on sait que dans le championnat des maladresses, les membres de ce gouvernement sont des champions.
En face, un chef de parti d'opposition qui dans la maladresse enrobée de mauvaise foi n'a rien à envier à personne, saute sur l'occasion pour tenter de mettre ses propres erreurs derrière le paravent.
Et les affidés d'un ex-chef d'État jouent sur d'autres maladresses pour allumer un rideau de smog ayant moins à voir avec le désir de justice qu'avec celui de lui sauver la mise, quelque peu compromise, pour la course de fond de 2017.
Et nous, lambdas mal assis sur des pierres non taillées et sans confort, nous sommes censés de regarder la balle sans perdre un rebond comme dans un match de ping-pong par les champions chinois. À la fin, on a mal au cou (avec o et sans l, quoique...) sans avoir vu où la balle a rebondi et qui a réellement marqué le point.
Ce que nous voudrions savoir comme simples citoyens, sans détour, est pourtant simple :
-Qu'un chef de gouvernement, une ministre de la justice, un Président de la République soient « informés » de l'ouverture d'une procédure et de l'utilisation de moyens légaux d'enquête est « normal » 
A conditions qu'aucun contenu ne leur soit révélé, ceux-ci étant réservés exclusivement au juge d'instruction jusqu'à l'éventuel procès. 
Est-ce le cas ? Si oui, pourquoi tout ce tintouin, pourquoi ne pas le dire clairement ?
-Si cette règle et les procédures qui l'accompagnent ont été respectées, au nom de quoi, en vue de quoi tous ces cris ? La défense de la justice, qui s'applique à tout justiciable non protégé, ce qui est le cas d'un ex-chef d’État une fois ses fonctions terminées- ne saurait pas être soumisse aux aléas de la politique à court terme ni partisane.

Alors, gouvernement comme membres de l'opposition : n'avez vous pas, à quelques jours d'une élection, rien à dire de positif, de concret pour défendre votre droit légitime à concourir ? La « diversion » est un jeu politique classique. Mais pas glorieux.
Précisions : les vers cités en tête de cet article s'appliquent à TOUTE la classe politique, en ce moment et en TOUT autre moment.
Chers responsables (sic) aidez nous à bien juger, à bien trancher. Ne jouez pas à nous perdre dans la forêt pendant que vous dévalez les chemins praticables : il ne vous sont pas réservés. 

© Jorge

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