Vous connaissez le titre Bossy de Kelis? Personnellement, j’ai plus d’une fois balancé la tête avec entrain sur ce morceau mais je ne me suis jamais véritablement demandé ce que signifiait le terme « Bossy ».
La réflexion a commencé dans ma tête lorsque j’ai eu vent de cette action lancée aux États-Unis contre ce mot qui englobe le chant sémantique de tout ce qui est négatif dans la façon de diriger (l’autoritarisme, le côté agressif,…). Cette campagne, baptisée Ban bossy, a pour objectif de gommer l’idée reçue selon laquelle les femmes qui réussissent sont automatiquement des garces (ou bitch) qui passent leurs journées à se prendre la tête avec leurs employés, leurs amis et leur famille, un peu l’image de Miranda Priestly dans Le diable s’habille en Prada en somme.
Ce sont Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook et Anna Maria Chávez, à la tête des Girls Scout of America qui en sont à l’origine. Mais comme elles sont peu connues du grand public, elles ont fait appel à d’autres grandes femmes pour faire passer le message que l’on peut être riche, puissante mais aussi sympathique.
C’est ainsi que l’on peut voir Beyoncé, Condolezza Rice ou encore Jennifer Garner énumérer les différents clichés liés à la femme bossy avant de donner des conseils à leurs consœurs : “Il n’y a pas de mal à être ambitieuse”, “Soyez forte, ayez de l’audace”,…
Une question me trotte pourtant dans la tête : où est passée Dominique Leroy, la nouvelle CEO de Belgacom, oh pardon, de Proximus?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble