Intelligence // Saison 1. Episode 6. Patient Zero.
Après s’être occupé du cas des Strand dans l’épisode précédent, Intelligence revient plus ou moins à son état initial. Notamment avec la scène partagée entre Riley et Gabriel au début de
l’épisode. On sent dans les regards des deux personnages qu’il y a une forte tension sexuelle mais il ne se passe rien. En tout cas Riley est bien gentille d’apporter à Gabriel son café de bon
matin. Cet épisode, écrit par Michael Seitzman, le créateur de la série, était beaucoup plus enrichissant d’un point de vue de Gabriel. Notamment pour cette scène où il cherche
le visage du fameux « Patient Zero ». Cette quête pour le patient va rapidement devenir une chasse à l’homme. Le tout ne manquait donc pas de rythme et
Adam Davidson (Community, Parenthood) a mis tout cela en boite de façon intelligente. En tout cas, je m’attendais à ce que cet épisode soit
aussi décevant que le précédent mais pour une fois c’est tout le contraire. En effet, le coup de l’infection bactériologique ce n’est pas le genre de choses que l’on semble voir tous les jours
dans les séries procédurales du coup j’ai bien aimé. Je suis quelqu’un qui en plus de ça aime bien les intrigues de ce genre là. Je me souviens encore de NIH : Alertes
Médicales.
Ce n’était pas une série particulièrement réjouissante mais elle avait ses qualités malgré tout. Le Texas en lui-même était un terrain de jeu beaucoup plus intéressant que ce que l’on a pu voir
dans l’épisode précédent. Si Intelligence a du mal à nous montrer que ce virus tue énormément de gens et pourrait bien décimé la population américaine en quelques jours (encore
une fois, manque de moyens), le « Patient Zéro » responsable de tout ça est quelqu’un d’intéressant. Ce personnage permet à Intelligence d’évoluer
ailleurs et de creuser d’autres choses que les méchants habituels. L’introduction de l’épisode m’avait vraiment mis sur une fausse piste alors que je m’attendais à ce que cela soit fait
différemment. Pourtant, Intelligence est aussi crétine parfois. Notamment quand il s’agit d’arrêter Luther, le fameux Patient Zéro. En effet, Riley et Gabriel ne semblent pas avoir peur pour leur
vie alors qu’ils capturent l’homme simplement en ayant des gants. C’est un peu comme si l’on mettait une compresse sur une artère pissant le sang. Cela n’a aucun effet. Du coup, on a du mal à
croire à tout ce que cette série nous raconte.
Note : 4.5/10. En bref, plus sympathique mais pas forcément plus intelligent.