Un éditeur vient de sortir un logiciel que je trouve exemplaire dans les tâches qu'il réalise, dans la mesure où il met en oeuvre des méthodes d'analyse typiquement web 2.0. Après, ça ne dispense pas de s'adapter aux résultats trouvés... ce qu'un logiciel se sait pas (encore) faire...
Inutile de faire du plagiat, voici une citation :
Le logiciel récolte les informations [ndla : sur les pages web, blogs, forums, chats, réseaux sociaux, etc.] citant le nom de la marque ou du produit. Les données sont ensuite traitées et triées par le système qui supprime les sources erronées, celles concernant des homonymes, des spams, etc. Chaque information est ensuite répartie en groupe, et analysée à différents niveaux : selon sa provenance, son contenu, l'opinion qui y est exprimée. Elles sont ensuite classées, et mises en ligne afin que le commanditaire de l'étude puisse en 24 heures maximum avoir une vue générale de ce que les consommateurs disent et pensent de sa marque.
Ouf ! Je serai a-priori inquiet de savoir comment est programmé le logiciel pour faire ça, mais l'intérêt n'est pas le fond : c'est la forme... Car il fait un travail de veille, un de ceux que devrait faire tout bon webmarketeur qui se respecte.
En quelques mots, il s'agit d'analyser le buzz autour d'un produit ou d'une marque. Plus encore, il s'agit d'identifier l'origine de ce buzz. Ou, à défaut d'origine (web 2.0 oblige...), d'en identifier les points névralgiques, via notamment les leaders d'opinion. C'est là que s'arrête l'activité de veille proprement dite.
L'étape suivante, celle que ne peut évidemment pas réaliser le logiciel, c'est de tenter d'influencer ce buzz, par l'influence sur ces leaders d'opinion. Ainsi, il devient possible de toucher une cible très précise. Une niche, une communauté. Lisez l'exemple cité dans le lien ci-dessous (en bas de la page).
Encore un remierciement à l'Atelier avoir découvert ce logiciel, Andiamo, décrit dans cette news.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble