Magazine Humeur

Le massacre du 28/09/2009

Par Basicinstinct82

Loin de vouloir, dissimuler, ce qui ne peut l’être ou tout au plus, constituer, une obstruction à l’application du droit, et chercher à disculper les véritables auteurs, de l’exaction commise le 28/09/2009, dans l’enceinte du stade du 28/09/1958, dans une affaire, d’une telle nature, il me semble d’une évidente absolue que le CNDD, gît peut être, inconsciemment, notamment ces anciens ténors, sous la latence, de l’exercice d’un pouvoir, bien qu’ingurgité par le passé, qu’ils ont chéri, sans s’enivrer à le conserver, ainsi qu’à le concéder, (puis que ce fut, une contrainte finalement), avec les règles de l’art, tout au moins, en laissant, un souvenir inscrit dans la logique, d’une dynamique, que la junte, suscitèrent en s’emparant du pouvoir, au lendemain de l’annonce officielle, du décès du Général Lansana Conté, lequel s’éteignit après, avoir conduit, les destinées de la Guinée, pendant plus de 23 ans.

Ainsi, d’une approche sociopolitique à celle relevant typiquement de l’institution judiciaire, qu’elle soit nationale ou internationale, notamment, l’évolution qu’a connue le droit international humanitaire, avec la création de la Cour pénale internationale, qui fut d’ailleurs, il y’a lieu de le reconnaître, une bouffée d’oxygène, pour les populations exposées et fragilisées, des pays à fortes tensions internes, le massacre du 28/09/2009, en venant poser, la problématique dans sa dimension réelle, auquel, nous sommes confrontés, à savoir, entre les déterminations essentielles du moment, dont entres autres, zéro impunité, depuis l’entame des années 2000, pour les dirigeants des pays, au sein desquels, l’application du droit et la répression aveugle, sont souvent utilisés, pour justifier, la jouissance effective des prérogatives conférées par certaines fonctions officielles et l’intangibilité, de l’origine divine du pouvoir, assez récursivement esquissée, pour le prémunir contre toutes velléités de contestation, y compris d’instabilité, nous voilà, confiné, au firmament du dénouement que connaît l’évolution historique de la Guinée, car, ne disons jamais assez, qu’au delà, des attributions et prérogatives, mises en sellette, pour situer les responsabilités individuelles, de telle ou telle personne, à chaque fois, que le devoir de justice et moral, nous complaint à la rigueur, il y’a bien pire, à savoir, le legs des coutumes et us par le peuple à ses enfants, qui en font montre, toutes les fois, qu’ils sont appelés à présider aux destinées de ce même peuple, puis que, ce legs, fonde leur conviction aussi bien politique que réactionnaire, tout comme, ils en sont les dépositaires, tant qu’ils sont amenés, à y puiser les ressorts, les tenants et aboutissants, des décisions pouvant apporter, un quelconque changement majeur dans la vie de la nation.

Par ailleurs, le rapport de décembre 2009, rédigé par une commission d’enquête internationale, venue prêter main forte, au pays, afin que toute la lumière, soit faite, sur le déroulement des événements et dont la composition reflète, l’esprit de son niveau d’impartialité, afin que l’objectivité, la guide dans l’établissement de la vérité, quoi que, suffisamment étanche(rapport), jette un pavé dans la marre de l’état Guinéen,  les acteurs de la transition politique achevée, y compris, l’opinion publique nationale et internationale, tous mobilisés au moment des faits,  avec pour seul leitmotiv, le rétablissement de l’ordre constitutionnel, sans jamais omettre, que ce rapport nous plonge, désormais, dans la spirale in contenue d’une acception, et interprétation même, qui se veulent, extra judiciaires de l’événement, pour des raisons, pouvant paraître futiles, mais dont le poids, ainsi que l’auscultation, nous mènent sur les sentiers bâtis, de la véritable renaissance politique, de la stabilisation du pays et d’une forme revigorée de parer aux incertitudes, les mieux aplanies, la culture puritaine, ascétique de la haine et renier les sanctuaires, qui donnèrent âme, corps et droit de vie et de mort à la junte, sur tout citoyen Guinéen.

  De ce fait, il importe de mieux se situer sur le terrain des divergences en tous genres, pour se trouver une raison, un mobile et une grappe de résolution des conflits internes, suscités par une conception de l’exercice du pouvoir, mêlant l’adhésion volontaire à un idéal politique, à savoir la démocratie avec les relents phagocytés, par la décadence des régimes politiques successifs qu’a connu le pays, y compris les carcans de la démagogie politique, au nombre desquels d’ailleurs, l’immaturité du peuple, son niveau d’analphabétisme, son endoctrinement excessif aux recettes du Diktat, constituent une entrave, un mauvais présage au durcissement des méthodes du dirigisme, tout comme une ellipse, savamment concoctée et érigée en paravent, des régimes politiques complaisants, aussi bien du point de vue, de sa propension à s’encastrer, qu’à briser, les perspectives s’offrant à l’innovation.

    De là, à délocaliser le champ de l’approche juridique de la question, tout en reconnaissant de facto, la responsabilité individuelle des auteurs désignés et inculpés, concomitamment à la spécification du rapport et les mandats de la justice Guinéenne et la CPI, me permettent de remonter la traînée de poudre, qui milite autant pour l’instigation, supposée au massacre, qu’à la mise devant les faits accomplis, de certains individus.

 Quoi qu’il en soit, l’analyse imbriquée, de la finalisation de la transition politique, effectivement entamée, suite à la tentative d’assassinat du Capitaine Moussa Dadis Camara, les conditions de l’irruption de l’armée, sur l’arène politique, ainsi que les coulisses des tentatives, finalement avérées de museler, les acteurs de la transition au profit d’une transmission, en douceur du pouvoir, selon des procédés déterminés, contribuent à donner un cocktail explosif, s’ils nous étaient demandés de dissocier, les événements du 28/09/2009 des autres manquements graves, observés à l’échelle nationale. 

à suivre…..

Vous ne pourrez pas me subjuguer à votre sale raison, ni Arabe, ni Soussou, ni Malinké, ni Wolof, ni quoi que ce soit, si ce n’est un Diakhanké, que ce soit au Sénégal ou en Guinée…

Souvenez-vous, de cette rime" Quand les vrais sont laissés à la traîne""



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