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Les navetteurs toulousains dans la tourmente

Publié le 17 mars 2014 par Toulouseweb
Les navetteurs toulousains dans la tourmente
Tous les matins et tous les soirs, les travailleurs toulousains sont les acteurs malgré eux d’un triste spectacle : celui de la congestion des axes principaux de circulation. L’attractivité économique de l’agglomération toulousaine, avec des fleurons de l’industrie aéronautique et des services, couplée à une qualité de vie excellente dans les villes de la couronne toulousaine ainsi qu’un manque chronique des transports en commun adaptés ont amené à une augmentation du trafic routier quotidien.
Les Toulousains au sens large ne travaillent que rarement dans leur commune de résidence, mais dans une autre commune périphérique. Le problème réside ici : le réseau de transport actuellement mis en place, en étoile, toutes les lignes menant à Toulouse, est inadapté. Pour relier par exemple les grands centres d’Airbus à Montaudran et vers Blagnac et Saint-Martin-du-Touch, il est nécessaire d’emprunter une ligne de bus, le métro et encore une autre ligne de bus. Ce parcours du combattant pour le moins rebutant incite les Toulousains et leurs voisins à emprunter une rocade déjà saturée.
Avec les prévisions de croissance de l’agglomération, le pire est à craindre si rien n’est fait dans la durée. La décongestion de la rocade pourrait être en partie réalisée par la déviation d’une partie du trafic uniquement transitoire et extérieur à l’économie de la ville sur une autre route ou une deuxième rocade. L’offre de transports en commun doit ensuite être complétement réorganisée à l’échelle de la métropole : des liaisons intra-périphérie devraient être réalisées afin que la voiture ne soit pas la seule solution. De même, une offre de grande capacité, comme une ligne de métro, sur un nouvel axe reliant les différents pôles d’innovation et industriels pourrait être envisagée pour rendre les déplacements plus aisés, entre les secteurs Montaudran et Blagnac notamment.
Ce sont certes des projets lourds et coûteux, mais tel Orphée, il ne faut pas se retourner vers Eurydice et la facilité d’un doux passé. Il faut une vision d’avenir !
Cecile Frieux
Date
Du 17/03/2014 au 23/03/2014

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