Dallas (2012) // Saison 3. Episode 4. Lifting the Veil.
Les choses vont vites dans Dallas. A peine John Ross s’est fiancé à Pamela qu’il va déjà lui passer l’anneau au doigt. Mais cet épisode c’était du soap jouissif, comme
Dallas sait en faire. Les manigances des personnages sont tellement efficaces qu’une fois l’épisode terminé, on se demande pourquoi c’est déjà fini. Car personnellement j’aurais
pu enchaîner plusieurs épisodes. Le rythme est présent et la série commence à reprendre une tournure qui m’intéresse. Les deux premiers épisodes de la saison n’étaient pas parfaits mais servaient
avant tout de transition. L’épisode précédent commençait déjà à renouer avec le monde impitoyable de Dallas que j’aime bien mais c’est « Lifting the Veil » qui pour le
moment tient le pompon de l’épisode le plus réussi. John Ross parvient à plus ou moins nous faire oublier J.R (même si la série ne l’oublie pas non plus, notamment en faisant un plan sur du
whisky signé J.R et une photo de lui en arrière plan). Que cela soit dans sa relation avec Pamela mise en danger de toute part ou encore Ryland. Ce dernier est un méchant que j’aime bien dans
cette série. Il a la tête de l’emploi et en plus de ça, il dégote toujours une petite intrigue pour mettre en péril les Ewing et cela me plaît énormément.
Ce qu’il prépare avec sa mère par exemple afin de faire tomber John Ross, impliquant sa propre secrétaire dans l’histoire, est digne des grands soaps. C’est un retournement de situation que l’on
ne voit pas du tout venir et je dois avouer que j’aurais adorer que Dallas allait beaucoup plus loin de ce point de vue là. Surtout qu’il y a énormément de potentiel. Mais John
Ross ne sait pas ce qui se prépare de ce point de vue là, juste ce qui se passe du point de vue de Sue Ellen, sa propre mère. Cette dernière n’a peut-être pas envie de trop faire de mal à son
fils mais elle veut lui faire comprendre que ce qu’il fait ce n’est pas bien du tout et que si il continue de coucher avec Emma, alors elle va devoir en informer Pamela. J’ai de la peine pour Sue
Ellen, surtout que la pauvre ne méritait vraiment pas de retomber dans l’alcool. Mais c’est une idée intelligente dans le sens où de toute façon le personnage ne peut pas être plus intéressant
qu’à côté d’une bouteille. J’ai déjà hâte de la voir au trente-sixième dessous tant le tout est si jouissif. Enfin, j’aime bien Sue Ellen ne vous méprenez pas mais j’aime beaucoup les intrigues
également.

Note : 8/10. En bref, c’est jouissif et du très bon Dallas comme on l’aime.